Rivages (28 septembre 2011)- 176 pages
Dans un motel de Phoenix, un homme est assis, le dos au mur d’une chambre, et il regarde une mare de sang qui grandit à ses pieds. Ainsi commence drive, l’histoire, selon James Sallis, d’un homme " qui conduit le jour en tant que cascadeur pour le cinéma, et la nuit pour des truands ". Dans la grande tradition du roman noir, il est " doublé " lors d’un hold-up sanglant, et bien qu’il n’ait jamais auparavant participé aux actions violentes de ses partenaires occasionnels, il se met à traquer ceux qui l’ont trahi et ont voulu le tuer.
Dédié à Ed Mcbain, Richard Stark et Lawrence Block, Drive est un roman au style affûté comme un rasoir, qui n’est pas sans rappeler l’écriture sèche et nerveuse de Jean-Patrick Manchette. Un exercice de style éblouissant de la part de James Sallis, créateur du privé Lew Griffin, poète, universitaire, traducteur en Amérique de Raymond Queneau et dont la plupart de ses romans ont été édités en Série noire.
Mon avis :
Avec Le Chauffeur (sans nom), pas de dérapage incontrôlé !
Né dans une famille de bouseux, d'un père violent et d'une mère complètement folle (qui tuera le père, à table pendant le repas familial ...) il a 16 ans quand il est placé dans une famille d’accueil.
Famille qu'il quittera en "empruntant" leur bagnole !
C'est un roman noir, court mais efficace qui a de réelles différences avec le film et comme à l'accoutumée j'ai préféré le lire.
Le chauffeur ne cherche pas les embrouilles, il fait son boulot et il le fait bien !
Après avoir rencontré Shannon qui lui apprend les ficelles du métier il devient LE cascadeur fétiche des plateaux de cinéma.
Son taf, il le fait bien. Pas besoin de plusieurs prises, c'est directement dans la boite.
Pour arrondir ses fins de mois il est aussi chauffeur pour des braquages.
Sa réputation le précède : virtuose de la cascade et de la fuite devant les condés !
Jusqu'au braquage de trop, celui qui le met en danger, celui qui le fait sortir de ses "règles".
Car le chauffeur, doué et obéissant a des règles, oui ...
-prudence
-prudence
-prudence
-... pas de vagues.
Il n'a pas spécialement d'amis non plus sauf peut-être le Doc, d'une certaine manière.
De subtils flash-back nous apprennent à mieux connaitre ce personnage atypique, la violence est sous-jacente, l'écriture fluide et cela en fait un roman intéressant et très agréable à lire.
Voilà, j'ai dit !
Fabe
samedi 14 février 2015
Drive - James Sallis
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Aaaah, je dois le lire ! Il est dans ma biblio et j'en ai un autre de cet auteur. Tudieu, j'ai au moins 800 titres en stock, surtout depuis que j'ai ma Kobinou !! Merci de me rappeler que je n'ai pas encore découvert l'auteur ! mdr
RépondreSupprimerJe te le rappelle, promis !
Supprimerj'ai adoré le film! du coup j'ai ce bouquin dans ma liseuse depuis un bail... mais toujours pas lu! tu parles de différences avec le film... grosses, les différences?
RépondreSupprimerBonjour Choup, des différences comme on en rencontre entre les livres et les films.
Supprimeroui, mais certaines vont jusqu'à changer le sens donné par l'auteur ;) donc vu ta réponse, je suppose que ce sont des petites différences.
SupprimerFaudrait vraiment que je prenne le temps de le lire. J'avais trouvé le film d'abord déconcertant puis de plus en plus prenant.
RépondreSupprimerOuep en plus c'est très court !
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