'> Fabebook: septembre 2013

lundi 30 septembre 2013

Bilan de lecture - 09/2013





Voici déjà le bilan de nos lectures et du blog.
Un aperçu en résumé pour vous donner des idées, des envies de lecture, tout en un sur cette page.
Bonne lecture et bonne pioche.
Fabe & MarcSupilami

Interview de Fabio M Mitchelli
Après avoir lu quatre livre de l'auteur, Fabio Mitchelli est venu s'exprimer sur
le blog et nous expliquer qui il est et quelle est son optique d'écrivain. Nous donner
aussi quelques infos quand à ses prochaines parutions et projets.
Même si il écrit des thriller fantastiques j'ai trouvé cet homme plein de sensibilité.
Voici l'interview


Léonis Tenebrae - Jean-François Thiery
Un thriller fantastique que j'ai adoré, l'auteur aborde un sujet connu : une secte.
Un rasta ramasseur de crottes de lions dans un zoo et doué pour le contact avec ces
gros chats va être la cible d'une machination ....
Un thriller qui passionne où l'angoisse monte crescendo sans temps mort.
Un livre que je vous conseille et que j'ai chroniqué pour vous.
Mon avis, c'est par ici 


Un pastis sinon rien - Charly Green
Un court polar qui disjoncte bien ! J'ai adoré lire ce livre qui m'a délassée tout
en lisant un bon policier. Tous les personnages de ce livre sont une caricature  mais
C'est vraiment très plaisant à lire.  Entre des polars et thrillers cela passe comme une lettre à la poste.
Mon avis c'est par ici


Tueurs au sommet - Fabio M Mitchelli
Encore un coup de cœur pour un livre de Mitchelli !
Des petites filles disparaissent au cœur d'un village de montagne et un journaliste
est envoyé sur place pour couvrir l'enquête. Il fait aussi des rêves très étranges
et très réels. Un thriller très bien ficelé que je vous conseille !
Mon avis c'est par ici


L'Évangile hérétique - Adrian Dawson
Un thriller qui traite d'un sujet maintes fois abordé : une secte. Mais ici l'auteur
nous offre un savoureux mélange de duel entre l'informatique de haut niveau
et une secte millénaire. Il s'agit aussi d'un père qui perd sa fille dans un attentat
et qui apprend qu'il a un petit fils. Je ne vous en dis pas plus mais je vous conseille
de lire ce livre. 537 pages. Pour celui-ci je n'ai pas fais de chronique (pour le moment).


Montée aux enfers - Percival Everett
À La Plata, trou perdu du Nouveau-Mexique un flic dont la routine est sans 
histoire va vivre 3 enquêtes différentes. Les deux premières histoires commencent
à peu près pareil, deux problèmes qui surviennent à La Plata et qu'Ogden Walker
va résoudre presque à lui tout seul. Dans la dernière histoire tout est différend, le
personnage principal prend .... Mon avis c'est par ici 


Le crime selon Narpeking
Le nouveau roman de Jimmy Sabater se déroule non loin des falaises du Forgrisant, là où nous avions quitté Quentin et son ami Eliott dans «Un Suspect Presque Parfait». «Le Crime selon Narpeking» n’est pas une suite mais traverse le même décor avec des personnages et des situations totalement inédites. À lire absolument !
Mon avis c'est par ici !



Les chroniques de MarcSupilami
Le petit livre de merde - Matt Pagget
Cadeau parfait pour tous les amoureux de la vraie nature, le Petit livre de merde(s) est un témoignage unique de ce dont on ne parle jamais et qui fait pourtant la particularité de la vie sur Terre (de votre chien de compagnie à l’éléphant d’Afrique).Les 50 entrées sont bien évidemment illustrées en couleur et témoignent de la particularité de chacun des excréments des animaux, sans tomber dans le graveleux, mais toujours avec une bonne dose d’humour, de second degré.
L'avis de MarcSupilami c'est ici 



Les arcanes du chaos - Maxime Chattam
À vingt-sept ans, Yael mène la vie sans histoire d'une Parisienne célibataire. Un soir, elle croit voir des ombres apparaître dans le miroir de son appartement. Puis le phénomène se reproduit. Ces « ombres », enfin, prennent contact avec elle par l'intermédiaire de son ordinateur et l'invitent à s'intéresser aux symboles et aux vérités cachées.    L'avis de MarcSupilami c'est par ici


Frontière barbare - Serge Brussolo
En tant qu’exovétérinaire, David Sarella parcourt l’univers de monde en monde, pour le compte de l’Organisation des planètes unies. Sa mission : pacifier et réhabiliter les exomorphes belliqueux, une fois les conflits terminés. Il est aidé par sa femme, Ula, qui possède elle-même des gènes extraterrestres.
L'avis de MarcSupilami c'est ici 


Je n'ai pas peur - Niccolò Ammaniti
Italie, été 1978. L’été le plus chaud du siècle. Dans un petit hameau de la région des Pouilles, alors que leurs parents s’enferment toute la journée pour se protéger des assauts du soleil, des enfants s’amusent dehors, jouent au foot, au ballon prisonnier, à un deux trois soleil, ou bien à escalader une colline où celui ou celle qui arrive dernier a un gage.
L'avis de MarcSupilami c'est par ici


À la prochaine !









 


           




dimanche 29 septembre 2013

Le crime selon Narpeking - Jimmy Sabater

Le nouveau roman de Jimmy Sabater se déroule non loin des falaises du Forgrisant, là où nous avions quitté Quentin et son ami Eliott dans «Un Suspect Presque Parfait». «Le Crime selon Narpeking» n’est pas une suite mais traverse le même décor avec des personnages et des situations totalement inédites.
Narpeking, organisation secrète aux méthodes impitoyables, place ses agents aux quatre coins du monde en quête de vérité et de pouvoir. C'est à Margaux que l'on confie la tâche de percer le mystère de la disparition de plusieurs de ses collègues sur l'île du  milliardaire George Veramer. Sous les traits d'une modeste femme de chambre, elle investit l'étrange manoir battu par les vents et se retrouve plongée au cœur d'une machination dont l'ampleur insoupçonnée pourrait sceller son destin.?Le septième roman de Jimmy Sabater nous emmène dans l’intimité d'une tueuse professionnelle. Le voyage est dangereux, la mission pleine d'embûches, l'enjeu crucial et le dénouement totalement inattendu !


Vous voyez, ces cinq ronds, ce sont les cinq femmes qui ont été retrouvées. La maison, ici, c’est là où elles travaillaient... À titre d’exemple, si je me fie aux statistiques de la sécurité du travail, sur trois millions d’entreprises en activité l’an passé, il y a eu 538 accidents mortels en France. Chez les Veramer, cinq cuisinières polyvalentes, cinq morts. Ça fait beaucoup, vous ne trouvez pas ?

Mon avis :
Margaux est "effaceur" (je n'aime pas le mot, effaceuse) au sein d'une organisation mondiale et secrète nommée Narpeking.
La jeune femme est douée pour son métier. Tous ses "contrats" sont effectués avec brio et professionnalisme. Elle n'a aucune vie privée, toute son existence est vouée à Narpeking, cette agence au sujet de laquelle Margaux ne connait finalement pas grand chose, mis à part son agent de contact Johnny Marr et quelques autres collègues.  Elle est envoyée en mission pour dénouer le pourquoi et le comment de la disparition définitive de ses collègues. Elle entre dans la peau d'une bonne à tout faire au milieu d'une bande de riches et dangereux fêlés. Elle va mettre tout son professionnalisme en jeu au péril de sa propre vie. Va-t-elle sauver sa peau ?
C'est le premier livre que je lis de Jimmy Sabater, lui il en est à son septième. Le précédent : "Un suspect presque parfait" plantait le même décor, à savoir les falaises du Forgrisant.  L'histoire est prenante, la personnalité de Margaux, même si elle n'est pas très approfondie, nous est dévoilée au fur et à mesure de l'intrigue et elle devient de plus en plus sympathique même si elle reste assez énigmatique. Le suspense est bien amené et malgré une écriture parfois simpliste l'auteur rebondit dans l'action avec beaucoup de facilité. C'est un livre que l'on n'a pas envie de lâcher. L'intrigue reste mystérieuse et monte en puissance au fil des découvertes de Margaux et de sa mise en danger. Mais elle est une battante, une combattante avec beaucoup d'expérience et ses ennemis vont s'en rendre compte ! Jusqu'à l'épilogue explosif et surprenant ! 
Un livre qui peut-être nous réserve une suite ? Ça c'est à l'auteur de nous le dire ... mais moi je le verrais bien ainsi (pour preuve que ce livre m'a emballée).
Vous conseillerais-je de le lire ? - Absolument oui !


Fabe

Envie de le lire ? procurez-vous le ici !

samedi 28 septembre 2013

Je n’ai pas peur - Niccolò Ammaniti

Les chroniques de MarcSupilami

Résumé : Italie, été 1978. L’été le plus chaud du siècle. Dans un petit hameau de la région des Pouilles, alors que leurs parents s’enferment toute la journée pour se protéger des assauts du soleil, des enfants s’amusent dehors, jouent au foot, au ballon prisonnier, à un deux trois soleil, ou bien à escalader une colline où celui ou celle qui arrive dernier a un gage. Au cours d’un de ces jeux, dans une maison abandonnée, Michele tombe accidentellement dans un trou pratiqué dans le sol. Le petit garçon de neuf ans fait alors une découverte sinistre qui va bouleverser sa vie : il se retrouve nez à nez avec un enfant nu, à l’air malade et faible, enchaîné là comme un animal. Des milliers de questions et de craintes assaillent le petit Michele. Pourtant, il ne dit rien à personne et organise en secret des expéditions solitaires pour rendre visite au prisonnier mystérieux et le nourrir.





 Extrait :
Le gars dit qu'on l'a retrouvé aplati sur les rochers, avec son zizi sorti de sa braguette et l'appareil photo autour du cou. A ton avis, un mec qui veut se tuer il prend une photo, il sort son zizi et il se balance en bas ? C'est pas des conneries, ça ? Moi je sais comment ça s'est passé... Le panorama, mon œil.


L'avis de MarcSupilami :
Quelques souvenirs d'enfance qui remontent à la surface avec les ballades à vélo dans la campagne, les bêtises derrière le dos des parents, les petits secrets à ne révéler à personne, la rivalité entre filles et garçon.
Des personnages sympathiques qui nous font vivre un bon moment :
- Michèle le héro du bouquin (Non ce n'est pas une faute de frappe. C'est un garçon, mais comme il est italien Michele s'écrit avec un e !)
- Sa petite sœur Maria qui compte pour du beurre (parce qu'elle est petite justement !)
- Rackam, le chef de la bande, toujours prêt à embêter les filles (Ah, ils sont pas possibles les mecs !).
- L'étrange petit vieux qui a une tête de mort, qui dort la bouche ouverte et qui pue des pieds (Comme quoi on peut être mort et puer des pieds quand même !)
- Sans oublier Filippo, qui est entre la vie et la mort. Pourquoi ? La réponse dans le livre bien sûr !
Un excellent bouquin, bien ficelé, qui allie tendresse et humour sur fond d'histoire triste.
Attention toutefois à certains passages torrides ! Par exemple : La petite fille qui a un gage et qui doit enlever sa petite culotte pour montrer sa fente !! Je ne peux pas vous en dire plus, ma pudeur naturelle m'a empêché de lire ce passage. J'ai donc pris la liberté d'en sauter une (… une page !)
En conclusion : Un bon moment de lecture.

MarcSupilami

mardi 24 septembre 2013

Montée aux enfers - Percival Everett

Ogden Walker, shérif adjoint d’une petite ville du Nouveau- Mexique, doit retrouver l’assassin d’une vieille femme. Problème : les seules empreintes de pas relevées sur les lieux du crime sont les siennes. Pour ne rien arranger, d’autres affaires surviennent, les meurtres s’accumulent et le FBI s’en mêle. Ogden tente de poursuivre le peu de pistes dont il dispose sur la foi de minces indices pour des raisons qui le sont peut-être plus encore. Des prostituées du quartier chaud de Denver aux hippies défoncés qui zonent dans les montagnes environnantes, Ogden s’enfonce pour les besoins de l’enquête dans une Amérique plus interlope que jamais…
Avec Montée aux enfers, l’un des romanciers les plus protéiformes de la littérature contemporaine s’empare magistralement du genre policier pour mieux enquêter sur le cauchemar américain ordinaire, entre violence aveugle et terrifiante absurdité. Dans un roman énigmatique et fulgurant qu’aurait pu écrire Walter Mosley s’il avait lu Derrida (ou l’inverse), Percival Everett invente le polar suspect.


Quoi qu’en dise sa mère, il se demandait si la profession qu’il exerçait maintenant aurait nui à leur entente. S’il se le demandait, c’est que pour lui aussi, c’était un problème. Il avait l’impression de faire partie d’une autre époque, il ne se sentait pas comme les gens de son âge. Il n’était pas comme la plupart de ceux qui deviennent flics, et il ne voulait pas leur ressembler. Mais c’était vrai que Fragua et Paz ressortaient quand même du lot. Ils n’étaient pas blindés. Aux yeux de certains, ce n’étaient même pas des durs, mais ils faisaient le boulot. Et Ogden ne voulait que ça, faire son boulot. Tout en fixant une plume grisâtre autour de la mouche, il revint aux truites par la pensée. En levant les yeux de l’étau, il s’aperçut que son bonsaï était en train de roussir.

Mon avis :
C'est l'histoire d'un flic dans un trou perdu du Nouveau-Mexique "La Plata".  Il se nomme Ogden Walker et n'a pas la fibre de sa profession.
En effet il n'a pas vraiment désiré être flic car tout ce qu'il veut c'est travailler et pêcher. Il n'est donc pas un flic de choc et de toute façon à La Plata il ne se passe jamais rien d'extraordinaire.
Ce livre aurait pu se trouver dans le club de la page 30 mais ma curiosité a prit le dessus et je me suis laissée embobiner par l'auteur. L'ambiance est floue et l'époque dans laquelle se déroule les événements l'est tout autant. S'il n'y avait des allusions aux recherches internet dans le cadre des enquêtes de Walker je serais toujours dans le flou de l'époque. Géographiquement également.  Bref  l'auteur écrit dans le flou.Tout comme la couverture !
Pour ce qui est de la personnalité d'Ogden Walker il apparait assez sympathique, il habite seul et s'occupe bien de sa maman (et elle aussi), il veut faire bien son boulot même si il n'a aucunes aptitudes pour ce faire. Il doit et veut travailler et c'est tout. Le livre se centre surtout sur lui et au final on n'apprend rien de bien spécial, j'emploierai donc les mots "dans le flou" pour l'intégralité du bouquin. 

Le livre comprend trois histoires, trois enquêtes que va mener Ogden. Les deux premières enquêtes ont des similitudes entre elles au départ et l'auteur ne s'est pas foulé pour détailler convenablement les actions qu'il s'y passent. Et surtout il y a toujours ce flou dérangeant, cette manière de se débiner en fin de chapitres (et même au milieu). Alors tant que j'y suis je continue le livre (je suis courageuse) et entame la troisième et dernière enquête d'Ogden. Et là ... les romains s'empoignèrent ...... figurez-vous que je n'ai rien compris au but de l'auteur dans cette histoire, je ne vais rien vous raconter ou expliquer, ce serait spoiler le "suspense". Vous devinerez que je n'ai aucune envie de relire pour essayer de comprendre. Enfin ... si ! j'ai compris ! mais je me demande pourquoi l'auteur a écrit ce livre. Voyez-vous ? même mon avis est "dans le flou"...
Vous conseillerais-je ce livre ? - évidemment que non ! D'autant plus que la traduction est disons ... heu ... moyenne. Et ce n'est pas la première fois que je constate cela chez Actes Sud.
Par curiosité j'ai été voir qui était cet auteur. En résumé :
auteur de polar noir américain de talent ayant écrit plusieurs livres. (Wikipedia).
Je dois être tombée sur le mauvais. Pour un premier c'est pas d'chance !


Fabe


vendredi 20 septembre 2013

Créature - John Saul

Les chroniques de MarcSupilami



Extrait :

Sharon jeta un coup d’œil par la fenêtre et c’est à peine si elle reconnut l’adolescent qui avait quitté San Marcos trois ans plus tôt. Le frêle Robb Harris qui était à peine plus grand que Mark et souffrait d’asthme était maintenant un jeune homme bâti en force aux traits séduisants.



Résumé :
Nichée au cœur des montagnes Rocheuses, Silverdale, avec ses petites maisons coquettes et son atmosphère paisible, ressemblait à un décor de cinéma. Pour Blake Tanner, y être affecté était non seulement une promotion, mais aussi la réalisation d’un véritable rêve : offrir à Sharon et leurs enfants un environnement idéal. Proximité d’une nature sauvage et des pistes de ski. Lycée réputé dont les élèves modèles faisaient la fierté de leurs parents. Équipe de football qui ne perdait jamais, jamais, un seul match : tout était parfait à Silverdale. Trop parfait.
Très vite, Sharon commence à avoir des doutes sur ce cadre enchanteur, sur cette entreprise qui prend si bien en charge tous les problèmes de ses employés. Elle pressent l’existence de sinistres secrets.
Que se passe-t-il vraiment dans les laboratoires de l’entreprise ?
Quels sont ces hurlements de rage et de douleur qui déchirent parfois la nuit et que les autres habitants de Silverdale prétendent ne pas entendre ?


L'avis de MarcSupilami :
Alors là les amis, c'est un bouquin à ne pas lire le soir au lit. Cauchemars assurés !
Vous ne regarderez plus jamais votre médecin de famille du même œil lorsque vous saurez de quoi ILS sont capables !
Le Docteur Ames, un mélange entre le Dr Frankenstein et le Dr Jekyll, nous fait frissonner tout au long de ce livre.
Il est capable de transformer, grâce à quelques potions de son invention, un avorton en athlète olympique.
Mesdames, si vous avez quelques souhaits de modifications physiques pour vos époux, ou amants, … ou les deux, vous découvrirez la recette du Dr Ames dans ce bouquin !
(Et hop… 10% de ventes supplémentaires pour Créature ce mois-ci ! N'oublie pas ma commission John).
Avec des recettes simples, John Saul nous fabrique un génial thriller fantastique (ou un fantastique thriller génial… si vous lisez de droite à gauche !).
Une équipe de foot qui écrase ses adversaires, au propre comme au figuré (défiguré même !)
Un gentil boy-friend qui, sans raison, s'acharne subitement sur sa petite amie.
Un brave toutou qui dévore les lapins (Bon d'accord, là c'est assez banal. Mais le toutou du livre est vraiment TRÈS gentil, alors je relève l'événement).
J'en passe et des meilleures (je ne vais quand même pas vous raconter tout le bouquin, ça reste une chronique non ?)
Rassurez-vous, tout redevient normal à la fin… tout le monde est mort !!!
Naaaan, j'rigole. Je vous laisse découvrir l'épilogue tout seul (ou en groupe si vous faites une soirée lecture publique)
En tout cas, moi j'ai adoré et dévoré ce livre… et testé la recette citée plus haut.
Au début je faisais 1,60 m pour 64 kg… maintenant je mesure 1,85m pour 83 kg.
Merci Dr Ames !

MarcSupilami


samedi 14 septembre 2013

Interview - Fabio M.Mitchelli



C'est avec une grande gentillesse que Fabio M.Mitchelli s'est dévoilé pour le plaisir de ses lecteurs.
Je lui laisse la parole sans plus attendre.

- Bonjour Fabio, je te souhaite la bienvenue sur le blog.
Dis-moi comment t'est venue cette envie d'écrire des thrillers fantastiques ? Tu est musicien, non ?
Bonjour Fabienne.
L’envie d’écrire m’est venu lorsque j’ai pris conscience que je ne voulais pas sombrer.
Ayant grandi dans un quartier difficile du Nord Isère, je n’avais pas grand-chose d’autre à faire qu’accomplir quelques bêtises, mais le cinéma et la littérature m’ont tendu une perche.
Etant très assidu en cours de Français au collège, féru de rédaction, je passais mon temps à lire. C’est à cette période que j’ai découvert Edgar Allan Poe, Stephen King, et tous les autres qui m’ont permis d’ébaucher mes premières poésies noires. Mon goût prononcé pour le cinéma fantastique américain a également influencé mon univers littéraire.
La musique n’a été qu’un interlude, je n’ai jamais cessé d’écrire depuis mes quinze ans…


- Que ressens-tu lorsque tu écris ? Et lorsque c'est le point final ?
Cela dépend de l’ambiance du projet sur lequel je travaille. Suivant le sujet, je peux être parfois en immersion totale, complètement absorbé par les recherches, la documentation. Suivant les horaires d’écriture, je fais parfois abstraction de tout ce qui peut m’entourer. N’être plus qu’une conscience, une idée, un concept, le corps duquel va naître une histoire reste ce qui me passionne le plus.
Lorsque vient le moment de clôturer le dernier chapitre, avant de rendre mon costume d’auteur et reprendre une vie normale, je ressens toujours une certaine tristesse. De me dire que, désormais, les personnages, l’histoire, la vie du roman, tout cela ne m’appartiendra plus dès lors que l’ouvrage paraîtra, cela me rend triste. Mais je sais qu’il aura de très bons parents adoptifs : les lecteurs.


- J'ai remarqué une "constante" dans tes écrits ; celle de faire parler les morts et les "comateux" . Crois-tu à une vie après la mort, À la survie de l'esprit ?
Ou bien est-ce pour toi uniquement de la fiction ?

J’ai toujours été fasciné par la mort. Comme Edgar Allan Poe, je trouve que la tristesse, la mélancolie, la mort même, peuvent devenir autant de messages forts et merveilleux si on les associe à la beauté, à l’esthétisme, au mystère et à l’amour. User de Polysémie dans mes récits reste pour moi une importance capitale. Parler de la mort, mais en utilisant des mots inhabituels ou des expressions déroutantes dans le contexte (lire « A la verticale des enfers ») me permet d’explorer un univers sans limites…
Extrait : « Un seul élément troublant était venu perturber sa désincarnation. Juste avant que ne se détache sa conscience fantôme de ses restes humains, juste avant qu’il ne prenne conscience que face à lui se trouvait son propre cadavre, Chris avait été stupéfait de voir que dans sa périphérie se trouvaient des corps, des dépouilles immobiles et suspendues. La parfaite verticalité de ces corps, de tous ces gens morts qui flottaient à quelques centimètres seulement du sol, lui apparut comme une situation à la fois étrange et ridicule. Grotesque.
Qui étaient tous ces gens décédés ? »
Je ne sais pas si je crois à la vie après la mort, en tous les cas ce que je sais c’est que nous ne savons pas ce qu’il se passe après que nous ayons trépassé… donc, Terra Incognita, tout est possible…

- Dans la trilogie des verticales tu explores l'âme humaine dans ce qu'elle a de plus abjecte, tu te pose en fin psychologue. Aurais-tu raté une vocation de psy-quelque chose ?
Non, je ne suis qu’un écrivain qui essaie par la beauté de la langue, des mots, de créer diverses ambiances et univers. Je me documente beaucoup afin de donner un maximum de crédibilité à mes récits et, effectivement, lorsqu’il est question de personnages en rapport avec une psychothérapie ou tout ce qui peut évoluer autour, je reste très prudent. Je fais en sorte d’écrire des scènes les plus réalistes possible. Mais il est vrai que l’âme humaine possède des aspects très noirs, que l’homme possède une psychologie avec des strates encore inexplorées, et que j’aime faire frissonner mes lecteurs avec ce sujet…
ce qui est et restera toujours le plus effroyable, c’est l’inconnu… nous avons tous peur de l’inconnu.


- Tu nous prépare une sortie toute proche "Protocole 424" -épisode 1 -Lily. Cela veut dire que nous aurons une suite, oui mais ... une suite ou bien plusieurs ?
Le protocole 424 est un récit effrayant. J’aime construire des histoires qui s’échafaudent avec la réalité. En m’inspirant de faits réels, je possède les bases de ce qui sera l’architecture de mon roman, son essence. Le reste n’est que fiction, le fruit de l’imaginaire de l’auteur.
Pour répondre à ta question, il s’agit là d’une nouvelle trilogie, d’un triptyque de trois romans courts qui exploreront trois époques différentes. L’épisode 1, intitulé Lily, va immerger le lecteur dans un univers effrayant : celui de l’industrie pharmaceutique et d’un curieux laboratoire médical aux pratiques étranges…




- Je vais te laisser la parole pour communiquer avec tes lecteurs.
Le micro est à toi ! Lâche-toi, tu est chez toi.

Je tiens tout d’abord à te remercier pour cet entretien et espère que le « Protocole 424 » te ravira tout autant que « La trilogie des verticales ».
J’informe aussi mes lecteurs, par la même occasion, que 2013/2014 va être une période remplie de surprises en matière de publications. Des projets, beaucoup de projets. Comme certains ont déjà pu le remarquer en suivant un peu mon actualité, je suis en train de vivre une formidable aventure avec Stéphane Marchand (l’auteur de « Maelström ») en co-écrivant avec lui un Objet Littéraire Non Identifié ! Nous préparons un roman hors norme, une entité littéraire inconnue, un ouvrage dans lequel se mêlent divers genres et époques. Il s’agit non pas d’un thriller mais plutôt d’une Légende Urbaine qui se découpera en trois gros tomes. On peut y ressentir de grosses influences « kafkaïennes », des scènes torride dignes d’un Henry Miller ressuscité, un mélange de « Blade Runner », de « Twin Peaks » du talentueux David Lynch, et de la très controversée série : « Californication ». Cet amalgame nous permet d’écrire dans une ambiance de terrain de jeux, de créer des scènes absolument extraordinaires qui, nous l’espérons, vous mèneront aux frontières de la folie et vous feront perdre le contrôle.
L’écriture d’une fiction inspirée de la vie de Jeffrey Dahmer, le tristement célèbre tueur en série américain, est également achevée, en correction. Une publication probable pour 2014…
Je vous donne donc rendez-vous dans les prochains salons ou librairies, afin que nous puissions nous rencontrer.
Et comme j’aime le répéter : To follow…


Alors je te dis merci de ton passage sur ce blog et à bientôt Fabio .....

Liens : http://www.syblio.com/mitchelli
           http://fr.wikipedia.org/wiki/Fabio_M._Mitchelli















mercredi 11 septembre 2013

Un pastis sinon rien - Charly Green

Charly GREEN rénove le style du polar.

Abruti par la vie quotidienne, vous avez envie de vous détendre. Charly est là.
Le polar humoristique, le drame sans les larmes, l'esprit sans "la grosse tête", l'humour à fleur de peau vous entraîneront dans un texte dont la densité vous fera hoqueter de rire à chaque phrase. Et pourtant... l'intrigue est là. Parfois simple, mais surprenante, d'autrefois plus complexe.
Bien documentée, la variété des milieux vous enchantera.
Et savez-vous ce qui permet à Charly GREEN de vous offrir cette palette de sensations ?
Charly GREEN fut marchand de porcs en gros pendant vingtcinq ans... C'est dire s'il connait la nature humaine...

Quand on est en vacances, invité sur l'île au pastis en plein mois d'août, ce peut être le bonheur éthylico-pastoral. Mais quand une poupée se fait décapsuler façon Marie-Antoinette et qu'on retrouve son cadavre dans la chambre d'un juge... cela merdoie dans l’anis, c'est le pavé dans la mare, l'os dans le gaspacho et le boulet dans les pattes. Ruben Quinquet, commissaire sur le port de Marseille, se doit de prendre le manche et rassemble sa sanglante équipe de louftingues surdoués. On va voir ce qu'on va voir...

Publié le 6 avril 2013 par Les Éditions Numeriklivres, on y lit :

Avec Les Enquêtes de Ruben Quinquet, Charly Green nous propose de croustillants polars humoristiques, « le drame sans les larmes, l’esprit sans la grosse tête, l’humour à fleur de flingue, des textes dont la densité vous fera hoqueter de rire à chaque phrase. Et pourtant… l’intrigue est là. Parfois simple, mais surprenante, d’autrefois plus complexe », nous annonce-t-il d’entrée. Un programme bien alléchant.

Dans le premier épisode des Enquêtes de Quinquet, Charly cite Frédéric Dard : « C’est dur de s’imposer la plume chez les rosbifs. Déjà on est classé peigne-cul quand on pond un roman, jugez de la déconsidération qu’on vous témoigne lorsque ce roman est policier ! Pour le coup, dans l’ordre des valeurs, vous vous situez entre la poubelle pleine et le papier chiotte utilisé. C’est pourquoi les littérateurs d’action commencent par se prendre un pseudonyme et ils se mettent un bas sur la tronche pour aller signer leur contrat d’édition ». San Antonio (Bravo docteur Beru). Voilà une citation truffée d’indices… Normal, on est dans du polar.

Mon avis :
Un tout petit bouquin de 74 pages qui offre une bonne tranche de rire.
Entre des thrillers et policiers bien noirs et tortueux une après-midi de rigolade avec un livre comme celui-ci fait un bien fou. C'est bon pour les zygomatiques et prévient le double menton !
Une intrigue très intéressante dans ce livre plein de clins-d'œil aux expressions burlesques et pittoresques des flics de Marseille. Quoi que ... je ne pense pas qu'ils doivent être très rigolos.
Ruben Quinquet est un gros lard aux chemises hawaïenne  qui est commissaire sur le port de Marseille à la tête d'une équipe de louftingues surdoués.
JeanBé est son équipier et le coup de Jarnac de l'équipe, pour qui se fie à son apparente innocence, longue jambe et jeans datant de la guerre (qu' il n'a pas faite) collectionne les bas résille dont il détient toujours un exemplaire dans sa poche.
Le nom d'un suspect : Alex Andrin.   Z'avez compris l'ambiance du dit-bouquin.
L'intrigue : dans un hôtel sur une île une peintesse se fait décapsuler à genou au pied du lit pendant que son amant est dans la salle de bain.

Rubens Quinquet fait partie des invités et est donc directement au jus pour mener l'enquête.
L'intrigue est très bien menée et l'écriture de l'auteur ne m'a pas déçue. Pourtant je dois avouer que je m'attendais au pire. Mais par curiosité et vu le peu de risque que je prenais en entamant ces 74 pages, je me suis lancée et n'ai pas levé le nez avant le mot : Fin. Le sourire n'a pas quitté mes lèvres car les expressions employée par Charly Green sont vraiment poilantes et qui plus est l'enquête est rondement bien menée. Dire que cela me rappelle Bérurier : Ben oui ... mais sans le côté "vieilli" des San-Antonio ! Du polar neuf déjanté, voilà ce que c'est !
Ma seule critique, car il faut bien que je critique un peu n'est-ce pas : Un peu lourdingue ? et bien, je dirais : - un tout petit peu seulement. Mais vite oublié grâce à l'action où nous entraine Charly Green et aussi le fait que le livre est très court. Pas le temps d'éprouver de lourdeur !  Quand on verse dans l'comique faut pas s'éterniser.

— En vérité, je vous le dis… (Faut dire que l’inspecteur Bouillon se prénommait en réalité Jésus, une idée de sa mère, et n’hésitait jamais à paraphraser son illustre prédécesseur !) il apparait qu’il s’est pris une bonne branlée, mais cela ne semble pas être la cause de sa mort… dérouillé pour la forme, à mon avis, il est tombé sur le coin de la table basse en verre et fer forgé, sur la nuque… Pas bon…

Envie de vous délasser avec un polar rigolo ? Allez-y, lisez-le et marrez-vous avec ce bon polar bien déjanté comme il faut, pour faire fonctionner vos zygomatiques !
Je vais certainement lire la suite des enquêtes de Ruben Quinquet.

Fabe

Ah il avait de l’allure le centurion ! Le seul d’ailleurs à l’heure présente. Très droit, lourd de partout, sanglé façon saucisson, le cul bridé dans un slip de combat dont on voyait les marques à travers le pantalon camouflé, il redressait le chef qu’il avait rasé et luisant comme une boule de Noël. Il rentrait le ventre en prévision d’une photoportrait. Glabre et figé, c’était le Romain chez les barbares.

L'auteur - d'après son blog : http://charlygreen.canalblog.com/
Un mélange de Michel Audiard et de San Antonio, pour les dialogues divinement savoureux et « Des mots, toujours des mots… Des mots suggestifs, inventés, musicaux. Des anagrammes, des locutions, des champs sémantiques sans aucune frontière, à tiroirs, des métonymies, des paronymies, des emprunts à d’autres langues, naturalisées ou pas ! J’invente, je désosse, je transforme, je me permets une alchimie du Verbe totalement créative à l’instar du “Je suis”, d’un Golem se moquant de lui-même », nous dit-il en guise de présentation.








lundi 9 septembre 2013

Frontière barbare - Serge Brussolo

Les chroniques de MarcSupilami






Résumé :
En tant qu’exovétérinaire, David Sarella parcourt l’univers de monde en monde, pour le compte de l’Organisation des planètes unies. Sa mission : pacifier et réhabiliter les exomorphes belliqueux, une fois les conflits terminés. Il est aidé par sa femme, Ula, qui possède elle-même des gènes extraterrestres.
Leur nouvelle mission les entraîne sur la planète Mémoriana, où un cessez-le-feu semble sur le point d’être négocié. Sur place, toutefois, les exomorphes ne s’en laissent pas conter et la situation s’avère plus dangereuse que prévu.
Pour son grand retour à la science-fiction, Serge Brussolo nous offre une aventure palpitante au cœur d’un monde inconnu, tout en continuant à explorer, avec l’imagination débordante qui lui est propre, les profondeurs de la psyché humaine.





L'avis de MarcSupilami :
Un très bon BRUSSOLO dont l'imagination semble n'avoir aucune limite.
Cette fois-ci, il nous a inventé des exomorphes (à ne pas confondre avec les Xénomorphes, inventés par James Cameron dans la série Alien's !), des sortes d'animaux préhistoriques à faire pâlir votre belle maman.
Vous avez par exemple le ptérodactyle combattant qui pond des œufs jaunâtres, à la coquille molle, qui en s’écrasant au sol libèrent une gerbe de feu dans une superbe odeur de napalm (Donc, Belle maman, à éviter pour les omelettes s'il vous plait).
Vous avez également l'éléphant lance-flammes qui produit du méthane en captant ses gaz de fermentation intestinale.
Et devinez par où sortent les flammes, Belle maman ? … Ehhh non, perdu, pas par là ! Tout simplement par sa trompe, c'est quand même plus facile à diriger non ?
Allez un p'tit dernier pour la route (on n'a pas que ça à faire). Le porc-épic géant qui projette ses épines dans les airs, telle une volée de flèches, et transperce ses ennemis en dépit de leurs armures (Là pareil, Belle maman, n'allez pas embêter le porc-épic si vous vous promenez en maillot de bain. Le porc-épic épique pique !)
Tout ça pour vous dire, amis des animaux… et des belles mamans, ce livre est fait pour vous.
Bon, il y à quelques humains dans ce livre, rassurez vous. Frère Akenon, qui dit oui malgré tout, membre de l’Église du Pardon Universel. David le sombre héros de l'histoire.
Qui est-ce que j'oublie ? Ah oui, il manque Ula aussi, la femme de David (Je décline toute responsabilité quant aux éventuels jeux de mots, totalement involontaires de ma part !).
Concernant Ula, elle n'est que moitié humaine, elle possède des gènes extra-terrestres. Et quand il y a des gènes, il n'y a pas de plaisir, donc Ula prend son pied en allant se faufiler parmi les combattants pour étriper tout ce qui passe à portée de mains (ça vous en bouche un coin Belle maman, hein ?)
Vous l'aurez compris, ce roman hautement poétique est réservé aux amateurs du genre. Si vous en faites partie, vous ne serez pas déçus.
Le bouquin fait 430 pages. Une très bonne 1ère partie, de l'imagination, du rythme, des combats hauts en couleurs.
Une 2ème partie un peu plus calme où l'on redescend tout doucement sur terre (Mais tout ce qui monte doit bien redescendre un jour)


« Faut dire la vérité. On est des ratés, toi et moi. On a pris cette orientation parce qu’on n’était pas assez doués pour faire de la médecine de combat. La chirurgie de champ de bataille, ça, c’est la voie royale ! Savoir rafistoler de jeunes gars mis en pièces par des armes de plus en plus sophistiquées, ça, c’est un vrai métier ! On a choisi les monstres, parce que c’était plus facile, moins risqué. Si on se trompe dans les dosages et qu’on en tue un — ou dix ! — personne ne s’avisera de nous traîner en justice, pas vrai ? On est protégés par la loi du silence qui règne dans les services de santé ».


MarcSupilami… et Belle maman.


vendredi 6 septembre 2013

Léonis Tenebrae - Jean-François Thiery

Et bien ça commence comme ça :

"Entendez la voix du terrible Hastur"
( Le Nécronomicon, chapitre X )

 Tout un programme !

Quelle est cette singulière trajectoire qui amène un jeune et brillant
astrophysicien à soigner des fauves dans un zoo Slovaque ? Adam Leroy aime son travail, et il n’en changerait pour rien au monde ! Et pourtant…
L’univers de ce rasta aux dreadlocks rousses est sérieusement ébranlé quand les griffes du lion Hastur se font menaçantes. Elles l’obligent à fuir aux quatre points cardinaux, et à s’interroger sur son identité, et celle de ses proches… Le temps des questions est révolu. À présent, il lui faut des réponses, et elles seront synonymes d’initiation.
Seront-elles dans les propos irrévérencieux d’un homme d’église, son inquiétant tuteur, le père Krakov ? Sur le visage de sa fiancée, la troublante Alizée ? À moins qu’elles ne soient dans les machinations de « LEONIS TENEBRAE » une redoutable et mystérieuse organisation sectaire. Et le feulement des fauves est toujours si plein d’enseignements…
La fosse aux lions n’est qu’une étape, le point de départ d’une aventure hallucinante en Europe, en Afrique, et au Canada. Isidore Marlin, un vieux policier en disgrâce, ignore que ses pérégrinations s’accorderont avec le rythme des étoiles. Pourtant la conjonction est si proche... Parviendra-t-il à éviter l’inévitable ?
L’auteur nous plonge dans une enquête haletante, jalonnée par les rites mystérieux des messes noires antiques, mais...
Aurez-vous l’audace de vous engager sur ce chemin sulfureux ?

Mon avis :
Il est vrai que pour les amateurs du genre le diable fascine.
Je suis plongée depuis quelques semaines dans les thrillers fantastiques. Petite période que je vais entrecouper bientôt avec d'autres styles......
Mais revenons à nos moutons ou plutôt à nos lions. "Léonis Tenebrae".
Tout commence par une visite au zoo sur le territoire des lions.
Adam Leroy, un rouquin rasta accessoirement ramasseur de crottes est aussi un très bon thésard en astrophysique mais suite à la mort de celle qu'il aimait Adam à préféré se cantonner à ce boulot au zoo près des lions qu'il affectionne.
Hastur, le mâle du groupe est le préfèré d'Adam qui possède un don tout à fait spécial pour communiquer avec ces "gros chats".
Celui-ci a une nouvelle copine ; pas le lion hein, mais bien Adam. Alizée travaille au zoo comme stagiaire et ils ont comme directeur un bonhomme pas sympa du tout qui leur pourrit la vie et n'a d'égards pour personne.
Malgré le professionnalisme d'Adam Leroy un accident étrange survient dans la fosse aux lions et celui-ci est mit en congé forcé pour faute professionnelle.
À partir de là l'auteur nous fait ressentir des situations étranges et fait monter l'angoisse et le suspense !
La petite amie d'Adam a un comportement plus qu'étrange avec le directeur du Zoo et Adam fait des rêves très perturbants et empreints d'une réalité troublante.
On fait aussi la connaissance du père Krakov, le tuteur d'Adam. Krakov porte soutane et col romain mais est un bien singulier personnage et encore plus bizarre ecclésiastique.
Il préfère sa chaire de professeur d'université en astrophysique que la fréquentation des églises. Il insiste aussi lourdement pour faire entrer Adam comme professeur au lieu de perdre son temps comme ramasseur de crottes. Krakov est un protagoniste important dans le livre. Le lecteur le ressent tout de suite dès la première rencontre.


— Ondrusov est mort. Tes lions s’en sont fait des cure-dents. Ça ressemble à un suicide. Un peu trop pour être honnête ! La police pense plutôt que ton patron a été drogué. Il se serait donné la mort sous influence. Tu vois le tableau…

Les personnages étant bien campés l'histoire que nous raconte Jean-François Thiery prend forme autour d'une secte et des crimes qui en découle.
Crimes dont Adam est soupçonné et où, Isidore Marlin, un ex-flic faux dépressif mais vif d'esprit va l'aider à y voir clair dans ce qu'il lui arrive.

Un thriller fantastique bien raconté, passionnant et dont le suspense monte en puissance ; une écriture fluide mais cassante aux bons endroits qui fait de ce livre un régal pour les amateurs de thriller.
Le sujet des sectes est certes maintes fois abordé mais l'auteur à jouer la carte du suspense en laissant le lecteur dans le doute quand aux ramifications exacte de cette secte. Il s'est plutôt concentré sur les personnalités distinctes des protagonistes de cette histoire. 
Seul bémol ( car il faut bien que je critique un peu ) c'est peut-être la fin abrupte des chapitres. Mais c'est une façon aussi qu'a Jean-François Thiery de nous faire monter l'angoisse et la curiosité. Autrement rien à redire de négatif sur ce livre que j'ai adoré !
Une remarque ? - Oui, une rigolote : J'ai remarqué que tout comme moi l'auteur use allègrement du "Pff ..."
Un livre que je conseille ? - Oui absolument.
Je vais d'ailleurs m'empresser de lire d'autres livres de cet auteur : "L'affaire Cirrus" et "eXpert Consulting". Livres dont je ne manquerai pas de vous parler.

Fabe

Blog de l'auteur : http://thieryjft.canalblog.com/
Facebook :  https://www.facebook.com/jeanfrancois.thiery
Page Facebook : Jean-François Thiery (bilio)

Naissance à Longwy le 30 août 1966.
Jean-François Thiery est né en Lorraine, à quelques kilomètres des frontières belges et luxembourgeoises. Il interrompt ses études secondaires pour partir à l'armée. L'ambiance militaire ne l'enthousiasme guère. Toutefois l'expérience sous les drapeaux lui laisse un goût prononcé pour l'effort, et une curiosité insatiable pour les relations humaines. Il reprend des études en sciences informatiques pour s'insérer dans la vie civile.
Ce passionné des nouvelles technologies s'installe dans le Doubs, où il travaille dans l'industrie automobile. Il devient analyste-programmeur, puis responsable de sécurité informatique, avant d'évoluer vers des postes de chef de projets internationaux.
Il aime les livres depuis sa plus tendre enfance. Ses goûts sont éclectiques, mais il est très attentif aux ambiances travaillées, aux personnages forts, aux intrigues robustes. Pour lui, le style doit être fluide sans être décousu, le vocabulaire riche sans être rebutant. Un livre est un objet précieux, le lecteur est un roi, et l'auteur est un sorcier. Le plaisir de la lecture relève d'une étrange alchimie, et il aime l'explorer... Parmi ses auteurs favoris, il compte entre autres Guy de Maupassant et Thierry Jonquet. Le premier est son modèle dans l'univers des textes courts, et le second l'inspire dans le monde des thrillers.

22 mars 2013 - eXpert Consulting, Thriller...
17 février 2013 - Leonis Tenebrae, Thriller...
21 mars 2012 - L'affaire Cirrus, Thriller...
01 novembre 2011 - Thérapie en sourdine, Thriller...
01 juillet 2011 - La vie en bleu, recueil de nouvelles...
22 juin 2010 - Solitudes, recueil de nouvelles...
et Noir et Blanc, recueil (collectif) de nouvelles.

mardi 3 septembre 2013

Je me souviens - Martin Michaud

À Montréal, juste avant Noël, un homme et une femme meurent le cou transpercé par ce qui semble être un instrument de torture sorti tout droit du Moyen Âge. Auparavant, ils ont entendu la voix de Lee Harvey Oswald, l’assassin présumé du président Kennedy.
Un sans-abri se jette du haut d’un édifice de la place d’Armes. Ayant séjourné à plusieurs reprises en psychiatrie, il prétendait avoir participé, avec le FLQ, à l’assassinat de Pierre Laporte. Sur le toit, avant de sauter, il laisse deux portefeuilles, ceux des victimes.
La série de meurtres se poursuit, les cadavres s’empilent...
De retour à la section des crimes majeurs, le sergent-détective Victor Lessard mène l’enquête avec, pour le meilleur et pour le pire, la colorée Jacinthe Taillon.
Je me souviens parle d’identité à bâtir, de mémoire à reconstituer et de soif d’honneur.
On peut passer sa vie à chercher qui on est.

Mon avis :
Et voici une nouvelle enquête du sergent détective Victor Lessard dans ce troisième livre de Martin Michaud. 640 pages quand même !!!
Un réel plaisir de retrouver Lessard là où sa dernière enquête nous avais laissée, à savoir "La chorale du diable"
Il habite à présent avec  Nadja (rappelez vous sa belle collègue ...) et travaille avec la grosse Taillon (celle qui l'a aidé dans sa dernière affaire) au poste communément appelé : "Versailles".
Le crime d'une femme munie du "collier de l'hérétique", un truc autour du cou avec des pointes et le suicide d'un "déséquilibré" constituent le départ de cette nouvelle enquête encore une fois très bien écrite et très plaisante à lire.
Un avocat renommé reçoit une curieuse missive et part alors en catastrophe de son bureau pour se cacher, mais pas sans emporter un dossier brûlant, aussi loin que possible d'une menace dont il sait que l'issue sera mortelle . Ces trois faits se recoupent et Lessard, talonné par Taillon, vont mener ensemble ; d'une part l'enquête pour trouver le coupable et aussi retrouver cet avocat disparu.
Parallèlement à l'enquête criminelle il y a Martin, le fils Lessard, pourtant rangé des camions, qui se comporte étrangement et enfreint les lois les unes après les autres.

Le caractère de la grosse Taillon, ses réparties et son entêtement en font un personnage indispensable au duo qu'elle forme avec Lessard. Elle est gourmande, curieuse et rentre dans le lard aussi sec avec n'importe qui. Bref, c'est une emmerdeuse sympathique ! 
Pour ce troisième opus des enquêtes de Victor Lessard je dirais que l'auteur s'est surpassé. Une continuité dans les faits, une évolution des personnages tout à fait cohérente et convaincante font de ce polar un vrai petit bijou.
Montréal : l'usage du langage québécois est employé juste comme il faut. Pas d'exagération, pas de lourdeur dans le texte mais quelques réparties pleines d'humour.

Et pourtant l'histoire est complexe. C'est une simple enquête criminelle qui se transforme en "cold case" et qui touche en plein dans l'espionnage. On est surpris de la tournure des évènements à chaque chapitre.
L'histoire n'est pas simple et inutile de lire en diagonale on n'y comprendrait plus rien. Martin Michaud n'a écrit ni une ligne trop peu ni une ligne de trop.
Tout est à sa place conformément aux faits que l'on découvre en même temps que Lessard.
L'ambiance dans le temps est celle des fêtes de fin d'année, on s'imagine très bien Montréal sous les bourrasques neigeuses, la ville au ralenti et les enquêteurs obligés d'affronter ce temps glacial. Tout est super bien décrit. Pour ma part je n'ai aucun "oui mais ..." ou bien "quoi que ...".
Et oui, venant de moi c'est étonnant mais c'est comme ça ! Je n'ai aucune critique négative à faire ....
J'ai adoré cette histoire qui sous fond d'enquête policière m'a emmenée jusqu'au crime le plus célèbre des États-Unis en passant par la manipulation psychiatrique et le grand complot.
Argh .... je ne peux en dire plus sans spoiler l'histoire !





Jacinthe Taillon gratifia son coéquipier d’un petit sourire narquois, plongea ses gros doigts boudinés dans un sac de Cheetos et en engouffra une poignée.
– Le truc, c’est d’avoir toujours quelque chose dans l’estomac. Déjeunes-tu, le matin?
– T’as le bord d’la bouche orange, Jacinthe.
La quarantaine, traits mous, cheveux coupés court, des bourrelets visibles à travers son survêtement, allergique au maquillage, celle que ses collègues surnommaient avec affection «la grosse Taillon» se torcha les babines du revers de la main.


En tous les cas je ne suis pas étonnée que l'auteur ai reçu le Prix Saint-Pacôme du roman policier 2013 pour ce polar.
Vivement le prochain livre des enquêtes de Victor Lessard.
Martin Michaud viens de sortir un thriller : "Sous la surface" qui n'a rien à voir avec Lessard et consorts ... paraît-il !
Et je peux vous dire que je le lirai certainement.

Voici l'auteur. Désolée j'ai pas son numéro de téléphone ! 

Fabe



lundi 2 septembre 2013

Le petit livre de merde - Matt PAGETT

Les chroniques de MarcSupilami

Cadeau parfait pour tous les amoureux de la vraie nature, le Petit livre de merde(s) est un témoignage unique de ce dont on ne parle jamais et qui fait pourtant la particularité de la vie sur Terre (de votre chien de compagnie à l’éléphant d’Afrique).
Les 50 entrées sont bien évidemment illustrées en couleur et témoignent de la particularité de chacun des excréments des animaux, sans tomber dans le graveleux, mais toujours avec une bonne dose d’humour, de second degré.
Pour apprendre en s’amusant ce qu’on ne nous dit jamais !
Vous saurez ainsi pourquoi les lapins aiment bien manger leurs propres excréments, comment la merde de tigre a aidé la CIA pendant la guerre du Vietnam, que la bouse de vache est utilisée au Népal pour remplacer le charbon et le pétrole, et bien d’autres choses encore.
EXEMPLE :
Pourquoi est-elle marron ?
Cette couleur est due à la bilirubine, produite par le foie. La merde des oiseaux, elle, doit sa couleur blanche à l’acide urique qui circule dans le sang, et qui se mêle aux excréments lors de la défécation.
Vous voulez en savoir plus? Les réponses sont dans ce livre.
 
"La merde ? Parlons-en. Non pas de la nôtre, pudeur oblige, mais de celle de nos amis les bêtes. Car au-delà de la curiosité qu’elle suscite chez les scientifiques, elle profite à toutes les créatures du bon dieu. Elle fait germer les graines, fertilise les sols, abrite une faune variée, et fait fuir les prédateurs. Les hommes l’utilisent pour se chauffer et isoler leurs habitations et même pour certains sportifs, elle peut faire office, mais si ! de ballon."
L'avis de MarcSupilami :
En voilà un livre qui m'a l'air très utile ! Ne l'ayant pas lu (et n'ayant aucunement envie de le lire) vous n'aurez donc pas droit à votre chronique Marsupilamienne.
NÉANMOINS, Hé, Hé… le titre de ce livre m'attirant comme une mouche est attirée par… Ben tiens justement, ça tombe bien, je ne peux m'empêcher de vous faire part de mes impressions.
Attention, ça va chier des bulles (mais c'est quand même plus propre !).
Lorsque vous voyez un joli caca sur le trottoir… vous l'évitez, point. Vous n'allez pas sortir votre loupe de poche pour vérifier s'il est bien rond, oblongue ou tout simplement allongé naturellement par un quelconque sphincter canin ou félin.
Si vous prenez sur votre blouson une fiente d'un volatile souffrant de diarrhée subite, peu vous importe de savoir si c'était un pigeon, un moineau ou un corbeau. L'écusson dégoulinant est imprimé sur votre costard et vous avez prononcé le mot de Cambronne tout indiqué à ce moment-là !
Si le lapin mange ses crottes, qu'est ce que ça peut bien nous faire… nous on mangera le lapin.
Plus intéressant toutefois ! Vous êtes assis sur votre trône avec le livre en question dans vos mains (peut-être que ça aide à démouler, surtout si c'est chiant à lire, je ne sais pas ?)
Vous vous imaginez en train d'écarter les cuisses pour observer l'objet du délit et vérifier sa couleur et sa consistance. Est-il plutôt brun clair ou brun foncé, voire carrément noir (Si, si vous venez de manger le lapin par exemple !), est-il bien épais ou pas encore tout à fait mûr, va t-il partir au premier coup de chasse d'eau ?. D'importantes questions métaphysiques nous encombrent le cerveau à ce moment là (déjà que le reste est encombré !)
Enfin bref, en un mot comme en mille, quelle est donc l'utilité de ce livre ? (Quoique… éventuellement… si le rouleau de PQ est vide !!)
Voilà ce que m'inspire ce livre, alors lisez le ou ne le lisez pas… ça m'est égal…
je ne vais pas en faire un caca nerveux
A bon entendeur Salut.