'> Fabebook: juin 2013

dimanche 23 juin 2013

Tonton clarinette - Nick Stone


Mon avis :
J'aborde cet article avec beaucoup de précautions tant ce livre est truffé de détails, commentés et documentés abondamment.

L'enquêteur, Max Mingus, non sans rapport avec le musicien du même nom, sort de prison et est embauché pour retrouver Charlie, un enfant disparu.
Il part pour Haïti et va découvrir ce pays, la pauvreté des habitants y est fortement présente.
Une pauvreté insoutenable mêlée à leurs us et coutumes bien souvent sanguinaires.
L'auteur connaît bien son sujet ; les explications qu'il donne sont authentiques et écrites avec un large vocabulaire tout à fait plaisant à lire.
Le caractère de Max Mingus, sa personnalité et son vécu y sont aussi admirablement disséqués.

On plante le décor :
Haïti...  après la présidence des Duvalier.
Papa Doc et ses tontons macoutes et puis la présidence de son fils : Baby Doc....un piètre président qui ne prenait aucune décision. Sa femme, Michèle, le prenait à elle seule.
Une fresque haute en couleur pour une enquête menée auprès des autochtones.  L'Haïti des riches banquiers blancs, narco-dollars et cie.
Et l'Haïti des pauvres, des laisser-pour-compte...  Les anciens tontons macoutes encore en vie, ceux qui n'ont pas été lynchés par le peuple, sont restés des assassins d'une extrême violence.
Et les "restavec"; serviles et obéissants.
Et puis le vaudou, ses "prêtres" et "prêtresses", ses fanatiques avec leurs crimes rituels dont la violence et la perversité n'ont point d'égaux.
Max Mingus trouvera des alliances mais....jusqu'où pourra-t-il avoir confiance et ne pas se faire rouler dans la farine. Au risque de perdre sa vie.
Au risque de ne jamais retrouver le petit Charlie.
Il va enquêter dans tous les milieux d'Haïti et ne laissera rien au hasard. Il va prendre tous les risques, toutes les options et découvrir des secrets abominables.

Nick Stone est un auteur qui pour moi a beaucoup de talent.  Une écriture fluide, une rigueur dans l'ambiance, mais aussi un peu d'humour.
Tonton clarinette est un polar complet et je conseille fortement aux amateurs de lire ce livre qui, je suis certaine, satisfera les puristes du genre.
Deux autres livres suivent..."voodoo land" et "Cuba libre".
Il est un fait que je compte les lire et vous en parler bientôt !

Fabe

Foncez l'acheter, ... vous ne le regretterez pas !





 "Ici, ce sont les morts qui gouvernent."
Pour Max Mingus, privé de Miami, l'offre est tentante : dix millions de dollars pour mettre la main sur Charlie Carver, fils d'une grande famille haïtienne, introuvable depuis plus de trois ans.
Charlie a disparu en Haïti, comme des dizaines d'autres enfants volatilisés depuis des décennies. Dans un pays dominé par le vaudou, nombreux sont ceux à évoquer la magie noire et une figure mythique, Tonton Clarinette, un dieu charmeur d'enfants qui les entraîne loin de leurs familles.
Mais qui est donc Tonton Clarinette? Un joueur de flûte qui hypnotise des victimes? Un voleur d'âmes? Un tueur en série? Pour le découvrir, Max devra réussir là où d'autres détectives ont non seulement échoué mais perdu la vie. Très vite la question pour Max n'est plus seulement de retrouver Charlie mais de sauver sa peau.
Baroque, haletant, Tonton Clarinette ensorcellera jusqu'au plus averti des amateurs de thrillers.



Nick Stone est un écrivain britannique de thriller, né à Cambridge le 31 octobre 1966 (46 ans).
Biographie :
Son père, l'historien Norman Stone de l'Université de Cambridge, est mieux connu pour avoir été l'un des conseillers du premier ministre britannique Margaret Thatcher. Sa mère est originaire de Haïti, pays où Nick Stone est envoyé , encore bébé, jusqu'en 1970, auprès de ses grands-parents qui entretiennent des relations étroites avec le régime dictatorial de François Duvalier.
En 1989, il reçoit son diplôme en Histoire de l'Université de Cambridge, puis exerce divers petits emplois avant de se consacrer à l'écriture. Pendant son temps libre, il pratique en amateur la boxe anglaise. Il a commencé à pratiquer ce sport dès l'enfance, à Haïti, car les autres enfants lui cherchaient des noises à cause de sa couleur de peau. Il a pratiqué la boxe en poids welters et en poids super-welters. Son grand-père maternel était boxeur en France avant la Seconde Guerre mondiale1.
Il retourne pour de nombreux courts séjours dans les Antilles. Son premier roman, Tonton Clarinette, a d'ailleurs pour toile de fond la politique haïtienne des trente dernières années.

samedi 15 juin 2013

Il ne faut pas parler dans l'ascenseur - Martin Michaud


Mon avis :
Premier livre des enquêtes de Victor Lessard.
"il ne faut pas parler dans l'ascenseur"....on l'apprend à ses dépends, est le premier  d'une série qui a comme enquêteur Victor Lessard.

Une histoire où la personnalité de chaque protagonistes est très bien développée, sans pour autant s'éterniser sur des faits qui n'ont que peu d'importance.
Victor Lessard est un flic attachant torturé par la vie, la famille, l'alcool et sa conscience, et cela lui pose problème.
Mais c'est un policier qui va au bout de ses enquêtes, et souvent au détriment de ce qu'en pense son supérieur.

Dans cette histoire il y a "enquête" et il y a aussi une histoire dans l'histoire, celle de la victime principale (il y en aura donc plusieurs), Simone Fortin.
Simone est confronté à un tueur mais aussi à une expérience hors du commun, une situation qui va la conduire à se demander si elle n'a pas rêvé ce qu'il lui arrive. Si elle n'a pas perdu la tête !
L'écriture de ce livre est fluide, les temps morts sont absents et tout les détails sont en relation avec, soit l'enquête, soit la personnalité des acteurs de cette histoire. C'est pourquoi aucune lecture en diagonale n'est envisageable.
L'intrigue est bien ficelée, d'une logique simple, sanglante et perverse.
Pourtant Victor Lessard va devoir concilier ses propres problèmes dans le cadre de son enquête.  Il va devoir faire un choix crucial.

L'ambiance du livre nous plonge dans l'univers du Québec et Montréal y est très bien décrite.
On se sent transportés dans ce pays (que je ne connais pas) et on découvre, au fil des pages, le Québec, ses us et coutumes mais aussi...son parler.
En effet ; les expressions typiquement Québécoises utilisées donnent au livre un côté "exotique" qu'il est agréable de découvrir.

"– Mes petits tabarnacs !"

D'autant plus que ces expressions québécoises sont écrites de manière très explicite dans le contexte de l'histoire et de ses dialogues.
Donc, très compréhensible pour les néophytes de la langue. Très amusant d'ailleurs.


Pour conclure je dirais que ce livre m'a beaucoup divertie.  Le suspense maintenu fait que cette histoire ne se lâche pas avant la fin .
Je suis donc décidée à lire les suites des enquêtes de Victor Lessard et ce, sans hésitation !
C'est ma deuxième aventure en littérature québécoise et je ne le regrette vraiment pas.

Fabe







Imaginez...
Une jeune femme lancée dans une course folle pour retrouver un homme qui, selon toute vraisemblance, n'existe pas... Un enquêteur de la police de Montréal qui tente d’élucider les meurtres crapuleux de deux hommes tués de la même manière à une journée d'intervalle... Un chasseur impitoyable qui pense que chacun doit payer pour ses fautes...

Imaginez encore...
Un chassé-croisé haletant qui révèle fil à fil l'effroyable lien entre ces trois destins. « Il ne faut pas parler dans l’ascenseur » est la première enquête de Victor Lessard.








Né à Québec, en 1970, Martin est avocat, musicien, scénariste et écrivain.
Qualifié par la critique de « maître du thriller québécois », il voit son travail comparé à celui des auteurs internationaux Michael Connelly, Fred Vargas et Henning Mankell.
Dès leur parution, ses trois polars obtiennent un succès littéraire fulgurant et lui valent d’être reconnu comme l’un des meilleurs écrivains de romans policiers québécois. Au cœur de ceux-ci, on trouve Victor Lessard, enquêteur du SPVM tourmenté, rebelle et hautement moral.
En 2012, Je me souviens se hisse rapidement en tête des ventes de romans policiers au Québec. Martin remporte aussi le Prix Arthur-Ellis, remis au meilleur roman policier francophone au Canada pour La chorale du diable, publié en 2011.
En plus d’être considéré l’un des dix meilleurs romans de l’année par le journal La Presse, La chorale du diable remporte en septembre 2011 le prix Saint-Pacôme du meilleur roman policier.
En 2010, Il ne faut pas parler dans l’ascenseur est finaliste au Prix Saint-Pacôme, où il remporte le Prix coup de cœur, est finaliste aux Grands Prix littéraires Archambault de la relève (2010), et fait partie de la sélection du festival de Cognac, en France.
Martin est invité d’honneur au Salon du livre de Montréal 2011, « Découverte de l’année » du journal La Presse en 2010, l’auteur vedette du mois de février 2010 au Club de lecture Archambault et « Recrue du mois d’avril 2010 » du site larecrue.net.
Outre son travail d’avocat en droit des technologies, Martin travaille sur deux manuscrits, qui seront publiés en 2013, et à la scénarisation de ses œuvres pour la télévision.
Le site de l'auteur : http://www.michaudmartin.com/

lundi 10 juin 2013

X - Sébastien Teissier

Mon avis :
X - Premier livre d'un auteur qui m'a surprise, non pas par une quelconque innovation mais par une histoire rondement bien menée.
-Un appel sur le lieux d'un crime amène l'agent scientifique, Lucas Moriani, le premier sur place. Ce qu'il s'y passe me fait penser que ce livre est dans le genre "fantastique", mais la suite confirme qu'il s'agit d'un thriller "psychologique".
lucas Moriani se retrouve confronté à une invraisemblable histoire ou à une machiavélique manipulation ? toute l'histoire repose sur cette énigme.
Parallèlement, entre en scène Félix Vizzini, policier atypique, surdoué et en grande souffrance. 
Il va s'occuper de l'enquête et dénouer fil à fil la toile de cette mystérieuse investigation qui commence pour lui.
Autre personnage de cette histoire : Le psychiatre, Joakim Montero que l'on devine très compétent et qui va avoir un rôle important tout au long de l'enquête.
Ce livre n’ennuie pas, les rebondissements sont tels que "le mot de la fin" n'arrive qu'en dernières pages (évidement).
Ce que je veux dire c'est que la résolution de l'affaire, la conclusion de l'enquête ne se trouve qu'a la fin du livre. Pas comme dans "Columbo"où on sait qui, quoi, qu'est-ce, au tout début.  Vous me suivez ?
Ce premier livre d'un auteur qui débute et dont ce n'est pas l'occupation principale vaut le détour.
Il y a des petites erreurs par-ci par-là qui sont du domaine technique et dont il n'est pas mon rôle de m'occuper, mais il est un fait certain c'est que tous les ingrédients pour en faire un bon polar ou thriller, appelons-le comme on veut, sont bel et bien réunis.
-Une histoire machiavélique à souhait.
-Un policier hors du commun. Et enfin, un suspect qui nous mène........."lisez la suite ...en vous procurant le livre.." Cela vaut le déplacement !

Fabe



Sébastien Teissier ne se livre pas facilement. Je n'ai pu dénicher aucunes photos de cet auteur mystérieux, si jamais je trouvais un indice je vous le ferais savoir.



Ici le site de l'auteur : X - Le livre

"Banlieue parisienne, 23h15. Lucas Moriani, agent de la police scientifique, se rend sur une scène de crime. Arrivé sur place, il est seul et éprouve une gêne incompréhensible devant la victime égorgée.
Pourquoi cet agent expérimenté ne parvient-il pas à retrouver sa routine?  Pourquoi aucun autre policier ne se trouve sur les lieux? Son téléphone garde la trace de l'appel de l'inspecteur l'ayant envoyé sur place mais le numéro est masqué. Quel est son nom déjà?
Rapidement, Lucas Moriani réalisera les raisons de son trouble et prendra la mesure de l'horreur qui l'entoure.
Acteur contre son gré d’une grotesque comédie, la vie de l'agent bascule. Ses souvenirs ne correspondent plus à aucune réalité. La démence est-elle la seule explication rationnelle ? Lucas Moriani va enquêter sur la victime et sur lui-même pour décrypter l’énigme la plus complexe de sa carrière. Mais la vérité aura un prix."