'> Fabebook: Il ne faut pas parler dans l'ascenseur - Martin Michaud

samedi 15 juin 2013

Il ne faut pas parler dans l'ascenseur - Martin Michaud


Mon avis :
Premier livre des enquêtes de Victor Lessard.
"il ne faut pas parler dans l'ascenseur"....on l'apprend à ses dépends, est le premier  d'une série qui a comme enquêteur Victor Lessard.

Une histoire où la personnalité de chaque protagonistes est très bien développée, sans pour autant s'éterniser sur des faits qui n'ont que peu d'importance.
Victor Lessard est un flic attachant torturé par la vie, la famille, l'alcool et sa conscience, et cela lui pose problème.
Mais c'est un policier qui va au bout de ses enquêtes, et souvent au détriment de ce qu'en pense son supérieur.

Dans cette histoire il y a "enquête" et il y a aussi une histoire dans l'histoire, celle de la victime principale (il y en aura donc plusieurs), Simone Fortin.
Simone est confronté à un tueur mais aussi à une expérience hors du commun, une situation qui va la conduire à se demander si elle n'a pas rêvé ce qu'il lui arrive. Si elle n'a pas perdu la tête !
L'écriture de ce livre est fluide, les temps morts sont absents et tout les détails sont en relation avec, soit l'enquête, soit la personnalité des acteurs de cette histoire. C'est pourquoi aucune lecture en diagonale n'est envisageable.
L'intrigue est bien ficelée, d'une logique simple, sanglante et perverse.
Pourtant Victor Lessard va devoir concilier ses propres problèmes dans le cadre de son enquête.  Il va devoir faire un choix crucial.

L'ambiance du livre nous plonge dans l'univers du Québec et Montréal y est très bien décrite.
On se sent transportés dans ce pays (que je ne connais pas) et on découvre, au fil des pages, le Québec, ses us et coutumes mais aussi...son parler.
En effet ; les expressions typiquement Québécoises utilisées donnent au livre un côté "exotique" qu'il est agréable de découvrir.

"– Mes petits tabarnacs !"

D'autant plus que ces expressions québécoises sont écrites de manière très explicite dans le contexte de l'histoire et de ses dialogues.
Donc, très compréhensible pour les néophytes de la langue. Très amusant d'ailleurs.


Pour conclure je dirais que ce livre m'a beaucoup divertie.  Le suspense maintenu fait que cette histoire ne se lâche pas avant la fin .
Je suis donc décidée à lire les suites des enquêtes de Victor Lessard et ce, sans hésitation !
C'est ma deuxième aventure en littérature québécoise et je ne le regrette vraiment pas.

Fabe







Imaginez...
Une jeune femme lancée dans une course folle pour retrouver un homme qui, selon toute vraisemblance, n'existe pas... Un enquêteur de la police de Montréal qui tente d’élucider les meurtres crapuleux de deux hommes tués de la même manière à une journée d'intervalle... Un chasseur impitoyable qui pense que chacun doit payer pour ses fautes...

Imaginez encore...
Un chassé-croisé haletant qui révèle fil à fil l'effroyable lien entre ces trois destins. « Il ne faut pas parler dans l’ascenseur » est la première enquête de Victor Lessard.








Né à Québec, en 1970, Martin est avocat, musicien, scénariste et écrivain.
Qualifié par la critique de « maître du thriller québécois », il voit son travail comparé à celui des auteurs internationaux Michael Connelly, Fred Vargas et Henning Mankell.
Dès leur parution, ses trois polars obtiennent un succès littéraire fulgurant et lui valent d’être reconnu comme l’un des meilleurs écrivains de romans policiers québécois. Au cœur de ceux-ci, on trouve Victor Lessard, enquêteur du SPVM tourmenté, rebelle et hautement moral.
En 2012, Je me souviens se hisse rapidement en tête des ventes de romans policiers au Québec. Martin remporte aussi le Prix Arthur-Ellis, remis au meilleur roman policier francophone au Canada pour La chorale du diable, publié en 2011.
En plus d’être considéré l’un des dix meilleurs romans de l’année par le journal La Presse, La chorale du diable remporte en septembre 2011 le prix Saint-Pacôme du meilleur roman policier.
En 2010, Il ne faut pas parler dans l’ascenseur est finaliste au Prix Saint-Pacôme, où il remporte le Prix coup de cœur, est finaliste aux Grands Prix littéraires Archambault de la relève (2010), et fait partie de la sélection du festival de Cognac, en France.
Martin est invité d’honneur au Salon du livre de Montréal 2011, « Découverte de l’année » du journal La Presse en 2010, l’auteur vedette du mois de février 2010 au Club de lecture Archambault et « Recrue du mois d’avril 2010 » du site larecrue.net.
Outre son travail d’avocat en droit des technologies, Martin travaille sur deux manuscrits, qui seront publiés en 2013, et à la scénarisation de ses œuvres pour la télévision.
Le site de l'auteur : http://www.michaudmartin.com/

1 commentaire :

  1. Très belle chronique, livre passionnant, j'aime aussi les séries car j'aime retrouver les personnages et voir comment ils évoluent au gré de la plume de l'écrivain ... Fabe, tu me donnes toujours de très bonnes idées de lecture, un grand merci à toi pour celà et pour cette belle page .....

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