Chronique de MarcSupilami
Sur les toits de Los Angeles, des bandes de jeunes s’affrontent pour la possession des parcelles de béton qui surplombent le vide.
Leur philosophie : ne plus jamais redescendre dans la rue ! Là-haut, entre les antennes de télé, ils sont des dizaines à vivre de rapines, escaladant les façades pour cambrioler les appartements des alentours. Tous voudraient bien se hisser sur le toit du 1224 Horton Street, un immeuble dont le dernier étage est occupé par un superbe complexe de loisirs à l’usage des yuppies. Mais un homme les empêche d’aborder cet Eldorado : Dogstone, le gardien qui n’hésite pas à jeter dans le vide tout étranger ayant commis l’erreur de pénétrer sur son territoire. Dogstone, qu’on surnomme également « Le Chien de Minuit »…
Leur philosophie : ne plus jamais redescendre dans la rue ! Là-haut, entre les antennes de télé, ils sont des dizaines à vivre de rapines, escaladant les façades pour cambrioler les appartements des alentours. Tous voudraient bien se hisser sur le toit du 1224 Horton Street, un immeuble dont le dernier étage est occupé par un superbe complexe de loisirs à l’usage des yuppies. Mais un homme les empêche d’aborder cet Eldorado : Dogstone, le gardien qui n’hésite pas à jeter dans le vide tout étranger ayant commis l’erreur de pénétrer sur son territoire. Dogstone, qu’on surnomme également « Le Chien de Minuit »…
David savait à quoi le surfer faisait allusion. Certains retraités, obsédés par les agressions, restaient tout le jour embusqués à la fenêtre de leur cuisine, veillant à ce qu’aucun voyou ne s’engage sur l’escalier d’incendie. Depuis quelque temps, certains s’étaient armés de cannes à pêche à lancer lourd, et fouettaient les intrus du bout de leur jonc, leur plantant sur la joue, la lèvre ou l’oreille un hameçon à triple pointe pour la pêche au gros. Une fois qu’on était ferré il était difficile de s’échapper, car le bonhomme vous menait à sa guise, moulinant pour augmenter la douleur qui vous labourait les chairs.
L'avis de MarcSupilami :
Une histoire qui se déroule quasi intégralement sur les toits des immeubles de Los Angeles.
Une ségrégation entre les riches et les pauvres a transformé le monde en camps retranchés. Les plus aisés peuvent se permettre de vivre dans des immeubles luxueux, gardés et ultra protégés, alors que les pauvres SDF risquent leur vie tous les soirs dans les rues sordides devenues le repaire des pires voyous (Vision prémonitoire de l'auteur ??).
Une ségrégation entre les riches et les pauvres a transformé le monde en camps retranchés. Les plus aisés peuvent se permettre de vivre dans des immeubles luxueux, gardés et ultra protégés, alors que les pauvres SDF risquent leur vie tous les soirs dans les rues sordides devenues le repaire des pires voyous (Vision prémonitoire de l'auteur ??).
La solution : trouver un havre de paix relative sur les toits des immeubles. Tous, sauf un, qui résiste encore et toujours à l'envahisseur (Tiens, ça me rappelle quelque chose ça !).
Le 124 Horton Street est protégé par Dogstone, un ancien militaire qui utilise des méthodes expéditives pour se débarrasser des importuns. Il a inventé l'ascenseur le plus rapide du monde en jetant les voyous dans le vide, sans autre forme de procès. Quarante étages en chute libre, arrivée à destination garantie (Record homologué par le Guinness Book. Le plus long étant de ramasser les morceaux !).
Le 124 Horton Street est protégé par Dogstone, un ancien militaire qui utilise des méthodes expéditives pour se débarrasser des importuns. Il a inventé l'ascenseur le plus rapide du monde en jetant les voyous dans le vide, sans autre forme de procès. Quarante étages en chute libre, arrivée à destination garantie (Record homologué par le Guinness Book. Le plus long étant de ramasser les morceaux !).
Vous l'aurez deviné… le chien de minuit c'est lui (Tiens, d'ailleurs Dogstone / Stonedog signifie "Chien de pierre" in French. T'es un malin Serge !).
La conquête de cet immeuble, peuplé de Golden Boys et autres Yuppies, est devenue un objectif pour tous les clans qui se partagent les toits. Celui qui arrivera à maîtriser le chien de nuit deviendra de fait le chef incontesté reconnu par tous.
Pour y accéder, une seule solution, escalader la façade à mains nues (finalement je me demande à quoi servent les ascenseurs dans cet immeuble ?).
Frissons assurés. Je vous laisse découvrir les événements par vous-même (Si vous souffrez d'acrophobie, je vous raconterai la suite par message personnel).
Côté séquences plus calmes, destinées à vous laisser reprendre vos esprits (Ou accessoirement à chercher une bière ou un carreau de chocolat au frigo, fumer une clope, faire une petite vidange, enfin c'est à vous de voir… la liste est non exhaustive !), l'auteur nous gratifie également de petites histoires annexes comme celle de cet écrivain à talent qui s'est naïvement fait déposséder de son œuvre, ou encore celle de cet ancien champion de surf qui a eu une révélation dans ses moments de méditation, il doit tuer une femme "pure" (confirmation que la méditation mène à la pureté. NDLR).
Les habituelles scènes "coquines" ne sont pas en reste dans ce roman. Forcément… du haut d'un toit… avec des jumelles… on a une vue plongeante sur les appartements des autres immeubles !
Mais ça, ça ne nous regarde pas !! (Non, non, n'insistez pas, ma chronique ne sera pas entachée de trivialité malsaine).
La conquête de cet immeuble, peuplé de Golden Boys et autres Yuppies, est devenue un objectif pour tous les clans qui se partagent les toits. Celui qui arrivera à maîtriser le chien de nuit deviendra de fait le chef incontesté reconnu par tous.
Pour y accéder, une seule solution, escalader la façade à mains nues (finalement je me demande à quoi servent les ascenseurs dans cet immeuble ?).
Frissons assurés. Je vous laisse découvrir les événements par vous-même (Si vous souffrez d'acrophobie, je vous raconterai la suite par message personnel).
Côté séquences plus calmes, destinées à vous laisser reprendre vos esprits (Ou accessoirement à chercher une bière ou un carreau de chocolat au frigo, fumer une clope, faire une petite vidange, enfin c'est à vous de voir… la liste est non exhaustive !), l'auteur nous gratifie également de petites histoires annexes comme celle de cet écrivain à talent qui s'est naïvement fait déposséder de son œuvre, ou encore celle de cet ancien champion de surf qui a eu une révélation dans ses moments de méditation, il doit tuer une femme "pure" (confirmation que la méditation mène à la pureté. NDLR).
Les habituelles scènes "coquines" ne sont pas en reste dans ce roman. Forcément… du haut d'un toit… avec des jumelles… on a une vue plongeante sur les appartements des autres immeubles !
Mais ça, ça ne nous regarde pas !! (Non, non, n'insistez pas, ma chronique ne sera pas entachée de trivialité malsaine).
Pour conclure : Un bouquin de 200 pages, agréable à lire, toujours pour les fanatiques du genre bien sûr.
A mon avis, Serge Brussolo est né avec un stylo dans la main (Sans doute une sage-femme qui a confondu avec un thermomètre !).
MarcSupilami.
Encore une superbe chronique ! Mais pourquoi je lis tes chroniques à chaque fois... Je me laisserai bien sauter d'un toit, au sens oiseau pas autre chose !
RépondreSupprimerAh Carole, les chroniques Marcsupilamiennes sont une vraie drogue. Une fois qu'on y a goûté !!
SupprimerJ'ai une une petite palpitation cardiaque en lisant ton commentaire (juste avant de lire la suite... après la virgule ;) )
Brussolo est vraiment un auteur que j'aime beaucoup et avec une chronique comme celle-ci cela me donne bien envie de le lire.
RépondreSupprimerDu street Jump tel un Yamakasi ! Allez ... zou !
Moi aussi j'apprécie beaucoup Brussolo. C'est un écrivain qui a une imagination débordante. Il est capable d'écrire avec bonheur dans tous les domaines : Thrillers, fantastique, jeunesse. J'ai lu Le chien de minuit et je l'ai trouvé très bon comme souvent ce que fait Brussolo (à quelques rares exception près, mais il a tellement écrit). Ta chronique rend bien ce qu'est le livre.
RépondreSupprimerFabe en Yamakasi, ça doit valoir le déplacement :)
RépondreSupprimerValérian, je te rejoins sur les capacités de Brussolo à exceller dans tous les genres, y compris dans les livres pour la jeunesse avec entre autres, les séries Peggy Sue et Sigrid et les mondes perdus (qui se lisent avec plaisir... à tout âge)
Belle chronique, mon Supi ! Je n'avais pas eu l'occasion de passer tout à l'heure, au taf, je me contente de survoler le tout en gros et je m'autorise le loisir de revenir lorsque je suis à la maison, avec un café à la main.
RépondreSupprimerBrussolo m'avait déjà épaté, mais là, je sens qu'il dépote grave. Bon, mon anniv et Noël arrivent, je sens que papa Noël va se faire un lumbago avec ma liste ! :D
Reviens quand tu veux thecanniballecteur, Fabe n'est pas jalouse :)
RépondreSupprimerBrussolo est un auteur qui traverse les âges sans prendre une ride.
On le lit lorsqu'on est jeune, on continue étant ado et on poursuit étant adulte. C'est pas génial ça ?
Tant pis pour le Père Noël, il faudra qu'il prenne la grande hotte cette année :)
Une belle chronique, pleine d'humour et agréable à lire. Par contre, je ne suis pas d'accord avec toi sur les "scènes coquines", je n'ai pas le souvenir qu'il y en ait dans ce roman. En tout cas, c'est un très bon roman, un peu inabouti, mais qu'on relit avec plaisir. Beaucoup de bonnes choses et d'idées délirantes dans ce récit, même s'il ne vaut pas mon préféré : l'inoubliable La main froide.
RépondreSupprimerBonsoir Nicolas. Merci pour ton commentaire. On est du même avis sur la qualité du bouquin. Pour ce qui est des scènes coquines, j'admets que le terme que j'ai utilisé est peut-être un peu trop fort. Je pensais plutôt aux scènes de voyeurisme du haut de l'immeuble et des idées suggestives que cela réveillait dans l'esprit du lecteur. Mais ne nous étalons pas sur le sujet, ce n'est pas la partie la plus représentative de livre :)
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