Avec Montée aux enfers, l’un des romanciers les plus protéiformes de la littérature contemporaine s’empare magistralement du genre policier pour mieux enquêter sur le cauchemar américain ordinaire, entre violence aveugle et terrifiante absurdité. Dans un roman énigmatique et fulgurant qu’aurait pu écrire Walter Mosley s’il avait lu Derrida (ou l’inverse), Percival Everett invente le polar suspect.
Quoi qu’en dise sa mère, il se demandait si la profession qu’il exerçait maintenant aurait nui à leur entente. S’il se le demandait, c’est que pour lui aussi, c’était un problème. Il avait l’impression de faire partie d’une autre époque, il ne se sentait pas comme les gens de son âge. Il n’était pas comme la plupart de ceux qui deviennent flics, et il ne voulait pas leur ressembler. Mais c’était vrai que Fragua et Paz ressortaient quand même du lot. Ils n’étaient pas blindés. Aux yeux de certains, ce n’étaient même pas des durs, mais ils faisaient le boulot. Et Ogden ne voulait que ça, faire son boulot. Tout en fixant une plume grisâtre autour de la mouche, il revint aux truites par la pensée. En levant les yeux de l’étau, il s’aperçut que son bonsaï était en train de roussir.
Mon avis :
C'est l'histoire d'un flic dans un trou perdu du Nouveau-Mexique "La Plata". Il se nomme Ogden Walker et n'a pas la fibre de sa profession.
En effet il n'a pas vraiment désiré être flic car tout ce qu'il veut c'est travailler et pêcher. Il n'est donc pas un flic de choc et de toute façon à La Plata il ne se passe jamais rien d'extraordinaire.
Ce livre aurait pu se trouver dans le club de la page 30 mais ma curiosité a prit le dessus et je me suis laissée embobiner par l'auteur. L'ambiance est floue et l'époque dans laquelle se déroule les événements l'est tout autant. S'il n'y avait des allusions aux recherches internet dans le cadre des enquêtes de Walker je serais toujours dans le flou de l'époque. Géographiquement également. Bref l'auteur écrit dans le flou.Tout comme la couverture !
Pour ce qui est de la personnalité d'Ogden Walker il apparait assez sympathique, il habite seul et s'occupe bien de sa maman (et elle aussi), il veut faire bien son boulot même si il n'a aucunes aptitudes pour ce faire. Il doit et veut travailler et c'est tout. Le livre se centre surtout sur lui et au final on n'apprend rien de bien spécial, j'emploierai donc les mots "dans le flou" pour l'intégralité du bouquin.
Le livre comprend trois histoires, trois enquêtes que va mener Ogden. Les deux premières enquêtes ont des similitudes entre elles au départ et l'auteur ne s'est pas foulé pour détailler convenablement les actions qu'il s'y passent. Et surtout il y a toujours ce flou dérangeant, cette manière de se débiner en fin de chapitres (et même au milieu). Alors tant que j'y suis je continue le livre (je suis courageuse) et entame la troisième et dernière enquête d'Ogden. Et là ... les romains s'empoignèrent ...... figurez-vous que je n'ai rien compris au but de l'auteur dans cette histoire, je ne vais rien vous raconter ou expliquer, ce serait spoiler le "suspense". Vous devinerez que je n'ai aucune envie de relire pour essayer de comprendre. Enfin ... si ! j'ai compris ! mais je me demande pourquoi l'auteur a écrit ce livre. Voyez-vous ? même mon avis est "dans le flou"...
Vous conseillerais-je ce livre ? - évidemment que non ! D'autant plus que la traduction est disons ... heu ... moyenne. Et ce n'est pas la première fois que je constate cela chez Actes Sud.
Par curiosité j'ai été voir qui était cet auteur. En résumé : auteur de polar noir américain de talent ayant écrit plusieurs livres. (Wikipedia).
Je dois être tombée sur le mauvais. Pour un premier c'est pas d'chance !
Fabe
Tout ça me parait clair comme de l'eau de roche !
RépondreSupprimerC'est clair que je ne vais pas lire ce livre et clair que j'aime par contre beaucoup lire tes avis ;-)
Ce flou nous aura fait suer aujourd'hui :)
SupprimerD'ailleurs, même la photo est floue :(
SupprimerEt bien, non, je n'irai pas voir de ce côté, je te connais Fabe, si c'est flou, c'est que c'est effectivement flou, donc laissons là le flou et dirigeons nous vers d'autres cieux.
RépondreSupprimerBonne chronique (hum hum) certainement pas pour l'auteur.
on va donc éviter de lire ce livre alors ;)
RépondreSupprimerAh mais cela n'engage que moi.
SupprimerSi quelqu'un trouve la réelle motivation de l'auteur j'aimerais qu' on m'explique. :)
Très bien Fabe cette chronique un peu folle, d'un livre un peu flou !
RépondreSupprimerJe n'aurais pas fait mieux :)
Il est bien rare que j'aille au bout d'une histoire pareille mais l'auteur m'a quand même embobinée.
SupprimerQuel homme politique a dit "Quand c'est flou, c'est qu'il y a un loup" ?
RépondreSupprimerOn éviter ce bouquin flou.