Titre original :
The Coffin Bird (1970) - Un jeu de folles - Série noire no 1431 (1971)
(Série : Danny Boyd ; de 1957 à 1983 : 32 titres)
Résumé :
Vrai, cette Marcia Burgess, voilà encore une bonne femme qui n'est pas piquée des vers. Ce n'est pas comme ses prétendants qui ont tous la sale manie de clamser quelques jours avant le mariage. Comme cette hécatombe finit tout de même par l'inquiéter, elle engage Danny Boyd pour élucider ce mystère. Elle aurait mieux fait de retenir les services de douze hôpitaux, psychiatriques.
(Il est vrai que Carter Brown a lui-même suivi l'évolution des mœurs en pimentant ses ouvrages de scènes sensuelles à partir des années 70.)
Mon avis :
Danny Boyd est détective privé new-yorkais et passe de bons moments à Hawaï où il se prélasse, drague et picole ... dans le désordre.
Surgit alors sans crier gare dans la chambre de Danny une donzelle venue pour l'engager à jouer le rôle de son fiancé. En effet ses deux précédents amoureux prêts à l'épouser sont morts avant de se passer la corde au cou. Deux morts étranges considérées comme accidentelles.
Un soupirant est tomber d'un balcon du 27ème étage et l'autre s'est endormi au volant avant d'effectuer un grand plongeon.
Boyd s'envole donc pour Sidney là où habite Marcia Burgess la petite fille riche à son papa. Il va donc jouer ce rôle de prétendant pour découvrir la vérité toute nue...
Toute nue ? Ben oui ! les fesses rougies de Marcia sur lesquelles Boyd fait une fixette et où quelques coups de ceinture font prendre une couleur rosée à ce petit derrière adorable et disponible à souhait.
Mis à part l'intrigue et le dénouement de l'enquête de Danny tout le livre est bourré de parties de jambes en l'air ou de dialogues à connotations sexuelles ; presque toujours dans un humour assez vieillot mais non dénué de charme. Plusieurs scènes de fesses sont ponctuées de situations burlesques où les filles se prennent, par exemple, les pieds dans le tapis avec la petite culotte sur les chevilles dans des poses ridicules mais très alléchantes.
C'est un "genre" passé de mode mais il ne faut pas oublié que le livre à été écrit en 1970 par un auteur hyper prolifique édité à l'allure d'un TGV.
L'enquête en elle même est simple et les "surprises" sont très cliché. "Papa" n'est pas ce qu'il semble être et la belle Sonia, amie de Marcia, fait fondre Boyd. D'ailleurs Boyd lui-même est plus doué qu'il ne veut bien le laisser paraître.
Bref un tout petit bouquin (un peu plus d'une centaine de pages) qui ne me donne pas spécialement envie de relire du Carter Brown mais qui, je dois l'avouer, m'a bien délassée ! Voilou !
Fabe
Carter Brown Alan Geoffrey Yates est un auteur de romans policiers. Lieutenant de la Marine Royale Britannique de 1942 à 1946, il travaille deux ans comme preneur de son pour la Gaumont Britannique puis immigre en Australie en 1948. Naturalisé Australien la même année, il travaille aux relations publiques de la compagnie aérienne Qantas et publie son premier roman en 1953 (Venus unarmed). Il devient un prolifique auteur de romans policiers sous le pseudonyme de Peter Carter Brown puis simplement Carter Brown pour satisfaire au goût du marché américain. Il publie aussi sous son propre nom et utilise d'autres pseudonymes : Tex Conrad, Caroline Farr, Tom Conway, Paul Valdez, en touchant aussi à d'autres genres (western, horreur, science-fiction...). Ses romans, d'abord destinés au public australien, sont rapidement publiés aux États-Unis aux éditions Signet puis en France, dans la Série Noire des éditions Gallimard à partir de 1959. Il publie plus de 200 romans de 1953 à 1981. À son actif également : 52 nouvelles publiées dans une édition australienne bon marché entre 1951 et 1954. Ses ouvrages ont fait l'objet d'une série radiophonique en Australie, ainsi que d'un spectacle musical : The stripper présenté à Sydney en 1982.
samedi 26 octobre 2013
Un jeu de folles - Carter Brown
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Eh ben dis donc Fabe, tu fais le grand saut au niveau des lectures en ce moment.
RépondreSupprimerAttention tu commences à te dévergonder là !
Sans doute la mauvaise influence de ce marsupial jaune à pois noirs :)
Je t'avoue que je savais pas où je mettais les pieds, heu .. les yeux.
SupprimerJ'avais envie de changer, de livre un vieux truc de la série noire. Et voilà c'est fait !
Un livre qui te fait envie peut-être ? ;)
Comme je ne connais pas cet auteur ... je pense que je vais me laisser tenter par ce roman.
RépondreSupprimerMerci
Auteur hyper prolifique Richard, si tu regarde sur wiki tu verra une liste longue comme ...
Supprimerlongue quoi !
Oh, des fessées, tu vogues sur le mouvement actuel ! Entre deux pavés, ça peut être une forme de petit souffle, donc je vais le retenir. Merci pour cette superbe chronique !
RépondreSupprimerRetiens, retiens ... les petites fessées ! :)
SupprimerCarter Brown a publié plus de 200 romans. Une partie de ses livres et de son humour ont été "copiés" par plusieurs générations de scénaristes, ciné et télé. Pire, ou mieux, il parait que certaines de ses répliques ou métaphores les plus cinglantes ont même été reprises in extenso par Frédéric Dard pour son San Antonio.
RépondreSupprimerSes héros sont souvent des machistes de première. Les deux livres que je possède de lui sont ceux avec le lieutenant Al Wheeler. Un ancien de la criminelle, grand tombeur de ces dames et à la réplique mordante.
Oui Belette hyper prolifique le mec !
SupprimerComme d'habitude, belle chronique et je ferai peut être comme Carole, entre deux autres livres, juste pour se détendre, cela peut être bien, .......
RépondreSupprimerDe temps en temps un truc plus "léger" ne fait pas de tort :)
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