Les chroniques de MarcSupilami !
Résumé : Nancy, de nos jours, une rue dans le centre-ville... Un écrivain se morfond dans son grand appartement pendant que sa femme travaille dans la capitale. Sous les fenêtres de son bureau, une boutique de lingerie cristallise son ennui et sa curiosité : Femmes secrètes. Un nom qui sonne comme une promesse. Très vite, il observe que certaines clientes, la plupart très jolies, y entrent et n'en ressortent jamais. Exactement comme dans la fameuse rumeur d'Orléans qui défraya la chronique en France dans les années 60 et qui prétendait que des jeunes femmes étaient enlevées pour aller alimenter en chair fraîche les bordels d'Afrique du Nord... Au même moment, la presse locale parle de plusieurs disparitions de femmes, toutes mariées. En menant sa propre enquête, il ne tarde pas découvrir qu'elles sont bel et bien conduites dans une sorte de gigantesque harem secret et souterrain. A ce détail près qu'elles en sont elles-mêmes les maîtresses, et que ce sont les hommes qui deviennent leurs esclaves, désormais disponibles pour satisfaire leurs désirs. Femmes secrètes est un roman entêtant qui se situe entre le foisonnement échevelé de La cité des femmes de Fellini et une version masculine d'Histoire d'O, un roman qui revisite les classiques de l'érotisme pour mieux embarquer le lecteur dans une descente originale aux enfers du désir féminin.
Extrait :
Vers minuit, comme la rue me paraissait déserte, j’optai pour une excursion au pied de mon immeuble. Une fois devant le porche, je n’avais qu’à traverser les quelques mètres de la rue Girardet, une voie en sens unique et plutôt étroite, pour me pointer à l’entrée de Femmes secrètes. Comme je m’y attendais, la porte vitrée était verrouillée en deux points, en haut et en bas, et je me gardai bien de trop l’agiter, de peur de déclencher une possible alarme. À l’intérieur, la lumière était moins vive que dans mon souvenir. Et, détail peu rassurant qui m’apparut clairement, à cette distance, les rideaux des trois cabines étaient écartés, laissant entrevoir trois boîtes parfaitement vides. C’est pas possible ! Elle est passée où ?
L'avis de MarcSupilami :
Bonjour les amis Vous l'croirez, vous l'croirez pas, MarcSupilami vient de lire son premier bouquin… érotique (j'en vois déjà quelques-uns se gausser là-bas !) C'est du moins comme ça qu'on les appelle dans les salons de thé ! Si vous êtes plutôt adeptes des salons de massages, n'ayons pas peur des mots, on les qualifie généralement de livres de cul ! (Veuillez excuser ma vulgarité, mais il faut bien appeler… une chatte, une chatte !) Afin d'éviter tout conflit avec le Comité d'éthique du Fabebook, j'ai promis d'écrire cette chronique en prenant des gants (Ouaaiiiis, rigolez. Essayez donc de taper sur un clavier avec des gants, vous verrez comme c'est pratique).
Avant de commencer, je vous demanderais de bien vouloir cocher le texte ci-dessous :
- J'atteste sur l'honneur, avoir plus de 18 ans et… toutes mes dents.
Très bien, je vais donc pénétrer dans le vif du sujet… (enfin je veux dire)… je vais déflorer… (non plus)… je vais vous parler (voilà, ça c'est bien comme il faut) de ma lecture. En gros, ce bouquin c'est l'histoire de femmes qui disparaissent : elles entrent dans un magasin de lingerie féminine et… n'en ressortent plus. (Si j'vous assure, envolées, disparues, pfouit…), puis on découvre la disparition de nombreux hommes, mais là, contrairement aux femmes, personne ne s'en émeut, pas d'articles dans la presse, pas d'avis de recherches, on ne s'est même pas rendu compte de leur disparition. Il faut croire qu'il y a plus d'hommes qui recherchent leur femme que l'inverse ! (Ah les ingrates) Ça c'est pour l'histoire. Question remplissage… (pardon au Comité d'éthique… mais je ne peux pas les éviter tous !) de nombreuses pages où les femmes et les hommes se retrouvent et… euh… font du sport ensemble. Par moment, je me demandais si je n'étais pas en train de lire un livre sur la vie communautaire des lapins, si vous voyez ce que j'entends. Finalement, l'abondance de scènes de C--, de F----s, (Rhoooo ces gants) nuit à la relative qualité de l'intrigue de départ. Au bout d'un moment… on se lasse. Je conseillerai néanmoins ce livre aux amateurs du genre. Ania OZ a une bonne plume et ses textes sont agréables à lire. Un bon moment de lecture tout de même (Aaaaahhh, je me sens mieux… j'ai enfin enlevé mes gants). J'espère ne pas avoir été trop graveleux dans cette chronique. J'ai longuement hésité avant de vous la mettre (… la chronique). Si certains d'entre vous ont été choqués, sachez que… je l'ai fait exprès :) (sans quoi MarcSupilami ne serait pas Marcsupilami !
P.S. : tous mes vœux de prompt rétablissement à Fabe qui a été hospitalisée d'urgence après la lecture de la susnommée (en un mot) chronique.
MarcSupilami
Et bien, Marc, tu me donnes à nouveau envie (de lire bien évidemment), je trouve qu'il faut avoir tout vu et tout lu, surtout à notre âge, donc je le mettrai dans ma liste de livres à lire prochainement. Cette rumeur de femmes qui disparaissent a existé aussi dans les années 60 en Belgique, c'était dans le quartier chic de Bruxelles, quartier que je n'avais pas les moyens de fréquenter, donc je suis toujours là et je n'ai jamais pu vérifier le bien fondé de ces rumeurs qui ont circulé....
RépondreSupprimerLe début de l'histoire est basé sur ces faits. Le reste n'est bien sûr que fiction venant tout droit de l'imagination de l'auteur. On aime ou on n'aime pas mais il faut avoir l'esprit large et lire un peu de tout. Je constate que c'est également ta philosophie. J'aime ton commentaire, au moins tu n'es pas coincée du cu rseur :)
RépondreSupprimerWow, j'adore ! Jamais essayé ce genre érotique, donc à méditer pour mes longues soirées d'hiver au coin du feu sur une peau de bête !!! Oups, pardon, je m'emporte déjà... Carole
RépondreSupprimerC'était des gants en latex ? Voilà des mots qui m'on fait de l'effet (ben oui j'ai bien rigolé)
RépondreSupprimerÇa me semble être un bouquin de cul un peu cucul, non ? Celui-là je ne vais pas l'acheter ... Et si jamais je le recevais en SP, ce qui fort peu de chance d'arriver, je l'offrirais ... à ma femme.
RépondreSupprimerMerci Christiane, Carole, Gruz et Valérian. Des commentaires qui me font plaisir :).
RépondreSupprimerSi le livre ne vous inspire pas plus que ça, au moins la chronique aura atteint son but : passer un bon moment, faire sourire et pourquoi pas rire aux éclats (pour le même prix, pourquoi s'en priver ?).
J+1 pour la chronique et... toujours pas de plainte de la ligue des défenseurs de la Cul Ture. C'est bon signe.
Je pense que Fabe ne va pas tarder à sortir de l'hôpital !
Bien pensé, on m'a mis sous anxiolytiques mais ça va je remonte tout doucement et ils m'ont laissée sortir mais sous conditions de suivre une thérapie. Merci MarcSupilami.
SupprimerLe comité d'éthique de Fabebook apprécie, après lecture de ta chronique " gantée", la synthèse du livre en question et émet un avis tout à fait favorable à sa lecture pour ceux qui sont intéressés.
RépondreSupprimerC'est surtout ta chronique qui, à elle seule étant des plus intéressantes de par tes commentaires humoristiques, nous donne l'envie d'aller vers de nouvelles lectures.... Bon boulot MarcSup.
Un grand merci au comité des tiques pour son avis magnanime :)
RépondreSupprimerJe me suis bien marré en écrivant cette chronique, je vois qu'elle passe bien également au niveau de la lecture.
Tant mieux, c'est super et ça me fait vraiment plaisir.
Pour fêter ça, je vais commander un grand feu d'arti fesses :)
A la prochaine.