Les chroniques de MarcSupilami
Près du Bon Marché, à Paris, six vieux amis âgés de 60 à 85 ans, aux personnalités originales et attachantes, partagent leur quotidien pour adoucir leurs vieux jours dans un grand appartement. Jean, le "précieux" patron du dernier cabaret transformiste de Montmartre ; Kathy, une comédienne sur le retour ; Monica, une ancienne vendeuse du Bon Marché devenue agent de renseignements du quartier ; Paul, ancien détective de l'hôtel Lutetia et vieux séducteur accro au Viagra ; Blanche, une romancière en herbe en quête d'un éditeur, et Honorine, une vieille bougonne neurasthénique. Leur vie s'écoule tranquillement jusqu'au jour où une société foncière vient mettre en péril l'avenir du cabaret en projetant de le remplacer par le premier hôtel de luxe de la butte Montmartre. Notre petite bande va remuer ciel et terre pour tenter de le sauver.
L'avis de Marcsupilami :
Attention, ça va décoiffer. C'est du lourd, du coriace, du velu. Avant de commencer à lire, veuillez respecter les habituelles précautions d'usage :
1) ASSEYEZ VOUS ! Oui. Où vous voulez. L'essentiel étant que votre poster rieur soit bien calé afin de vous éviter d'y faire une nouvelle fissure.
2) ATTACHEZ VOTRE CEINTURE ! Nooon, ne touchez pas à celle de votre pantalon, je parle d'une vraie ceinture de sécurité pour éviter les chutes éventuelles, voire les tentatives de suicide !
3) AYEZ A PORTÉE DE MAIN votre tube de tranquillisants préférés, au cas où certains passages seraient trop éprouvants !
Les colocs sont donc un petit club de têtes grises qui essayent tant bien que mal à cohabiter sous le même toit.
Entre autres :
- Honorine, qui s'occupe de l'intendance, a tendance à râler et à être casse-pieds. Elle sait se faire respecter et est surnommée Tatie Danielle (clin d'œil au film éponyme d'Étienne Chatiliez)
- Paul, obsédé de la braguette, ne rate aucune occasion pour jouer le joli cœur auprès des jeunes femmes. Les injections intra-caverneuses, destinées à redonner de la vigueur à la partie la plus intime de son corps, n'ont plus aucun secret pour lui (faut bien qu'ça monte)
- Blanche adore ses séances quotidiennes de mise en forme. Les efforts qu'elle fournit se concrétisent régulièrement par un concert de flatulences. Sourde comme un pot, c'est le fou rire général de ses amis qui lui fait comprendre qu'elle a encore eue des fuites gazeuses.
- Jean, homosexuel est un ancien artiste de cabaret. Excellent danseur, il fait un peu d'ombre à Jean lorsqu'il s'agit de conter fleurette aux gentes dames.
J'arrête ici les descriptions pour entrer dans le vif du sujet… L'HISTOIRE. Et bien justement… QUELLE HISTOIRE ?… Il n'y en a pas !!
L'auteur s'échine à présenter les colocataires, les uns après les autres, d'une manière plus que banale. Que font-ils ? Comment passent-ils leurs journées ?
D'une platitude exaspérante, sans aucun intérêt.
Une vague "intrigue" de cabaret qui doit être racheté semble être le "fil rouge" de l'histoire. Totalement inintéressant, creux, ennuyeux, sans surprises, même pas drôle, pourtant le sujet s'y prêtait bien !
De rares gags éculés apparaissent de ci de là, pas de quoi casser 3 pattes à un canard (faut dire que question humour, je suis un jury trèèès difficile).
Je ne connais pas ce Mr Pichon-Varin, mais à mon avis il doit avoir dans sa famille un éditeur, sinon je ne m'explique pas comment un livre aussi nul peut se retrouver sur les étagères d'une librairie !!
Vous l'aurez compris, je n'ai vraiment pas aimé ce livre dont le seul intérêt est d'être court (140 pages).
Pour être honnête avec vous, je l'ai encore raccourci d'une centaine de pages. C'est vraiment rare que je n'aille pas au bout d'un livre, mais là, malgré mes efforts (Si, si, je me suis accroché) ma résistance n'a pas dépassé la page 40.
Bref, contrairement à mon habitude, je vous conseille de… NE PAS LE LIRE
1) ASSEYEZ VOUS ! Oui. Où vous voulez. L'essentiel étant que votre poster rieur soit bien calé afin de vous éviter d'y faire une nouvelle fissure.
2) ATTACHEZ VOTRE CEINTURE ! Nooon, ne touchez pas à celle de votre pantalon, je parle d'une vraie ceinture de sécurité pour éviter les chutes éventuelles, voire les tentatives de suicide !
3) AYEZ A PORTÉE DE MAIN votre tube de tranquillisants préférés, au cas où certains passages seraient trop éprouvants !
Les colocs sont donc un petit club de têtes grises qui essayent tant bien que mal à cohabiter sous le même toit.
Entre autres :
- Honorine, qui s'occupe de l'intendance, a tendance à râler et à être casse-pieds. Elle sait se faire respecter et est surnommée Tatie Danielle (clin d'œil au film éponyme d'Étienne Chatiliez)
- Paul, obsédé de la braguette, ne rate aucune occasion pour jouer le joli cœur auprès des jeunes femmes. Les injections intra-caverneuses, destinées à redonner de la vigueur à la partie la plus intime de son corps, n'ont plus aucun secret pour lui (faut bien qu'ça monte)
- Blanche adore ses séances quotidiennes de mise en forme. Les efforts qu'elle fournit se concrétisent régulièrement par un concert de flatulences. Sourde comme un pot, c'est le fou rire général de ses amis qui lui fait comprendre qu'elle a encore eue des fuites gazeuses.
- Jean, homosexuel est un ancien artiste de cabaret. Excellent danseur, il fait un peu d'ombre à Jean lorsqu'il s'agit de conter fleurette aux gentes dames.
J'arrête ici les descriptions pour entrer dans le vif du sujet… L'HISTOIRE. Et bien justement… QUELLE HISTOIRE ?… Il n'y en a pas !!
L'auteur s'échine à présenter les colocataires, les uns après les autres, d'une manière plus que banale. Que font-ils ? Comment passent-ils leurs journées ?
D'une platitude exaspérante, sans aucun intérêt.
Une vague "intrigue" de cabaret qui doit être racheté semble être le "fil rouge" de l'histoire. Totalement inintéressant, creux, ennuyeux, sans surprises, même pas drôle, pourtant le sujet s'y prêtait bien !
De rares gags éculés apparaissent de ci de là, pas de quoi casser 3 pattes à un canard (faut dire que question humour, je suis un jury trèèès difficile).
Je ne connais pas ce Mr Pichon-Varin, mais à mon avis il doit avoir dans sa famille un éditeur, sinon je ne m'explique pas comment un livre aussi nul peut se retrouver sur les étagères d'une librairie !!
Vous l'aurez compris, je n'ai vraiment pas aimé ce livre dont le seul intérêt est d'être court (140 pages).
Pour être honnête avec vous, je l'ai encore raccourci d'une centaine de pages. C'est vraiment rare que je n'aille pas au bout d'un livre, mais là, malgré mes efforts (Si, si, je me suis accroché) ma résistance n'a pas dépassé la page 40.
Bref, contrairement à mon habitude, je vous conseille de… NE PAS LE LIRE
Avec un nom pareil déjà !
RépondreSupprimerNon je rigole.
Merci MarcSupilami pour cette première chronique.
Tout le plaisir est pour moi Fabe :)
RépondreSupprimerMarcSupilami
Et bien, oui, Marc, j'adore ta chronique, mais j'ai quand même lu jusqu'au bout et bon, un livre gentillet, il est vrai que lorsqu'on a une préférence pour les policiers et/ou les thrillers, il paraît un peu fade, mais bon, pendant les vacances, sur la terrasse, cela passe. C'est vrai qu'il ne restera pas marqué dans ma mémoire (de temps en temps défaillante)
RépondreSupprimerVoilà une chronique percutante qui change un peu des comptes-rendus des "Services presses" de ces chroniqueurs qui ne disent pas qu'ils ont reçu le bouquin gratuitement de la part de l'éditeur et qui sont forcément gentils. Bravo pour la prise de position qui n'est pas une eau tiède ! C'est un grand service rendu à l'amateur de livres. Si MarcSupilami n'avait pas été embauché par Fabe je lui aurais proposé un poste de chroniqueur sur Sang d'Encre Polars mais comme Fabe est une amie, je ne vais pas faire de la surenchère :-)
RépondreSupprimerAh il en faut bien peu pour réveiller le monde de la lecture. Merci Valérian pour ce compliment qui me rassure au sujet de ma "chronique" pour laquelle je me disait "Elle passe ou elle casse".
RépondreSupprimerDésolé de te faire faux bond pour ta proposition de chroniqueur, mais comme tu le dis toi-même, Fabe est une amie et je suis lié à elle par notre pacte d'amitié. Ce qui ne m'empêchera pas de venir ponctuellement donner mon avis sur Sang d'Encre Polars. Tant pis pour vous :)