'> Fabebook: Les conquérants de l'ombre - Robert Silverberg

samedi 1 mars 2014

Les conquérants de l'ombre - Robert Silverberg

Casterman (Édition française 1981 – Édition originale écrite en 1965) – 190 pages – Catégorie : Heroic fantasy

Les chroniques de MarcSupilami





Nous sommes en l'an 3000. Jadis, au XXe siècle, des envahisseurs monstrueux ont complètement noyé la terre, ne laissant subsister que quelques villes flottantes. Trois sociétés coexistent et se haïssent dans cet univers étrange : les peureux habitants des villes, les seigneurs de la mer et les mutants, mi-hommes, mi-poissons. Le jeune Dovirr Stargan, 18 ans, quitte la ville pour devenir seigneur de la mer. C'est alors que les conquérants de l'ombre reviennent. Dovirr Stargan parviendra-t-il à réunir les trois peuples ennemis contre l'envahisseur commun ?





L'avis de MarcSupilami :
An 3000. La terre est une planète liquide où subsistent çà et là quelques villes flottantes sur lesquelles survivent les derniers représentants de la race humaine. Mille ans plus tôt, les Dhuchay’y sont descendus des étoiles et ont éliminé la quasi-totalité de la population en faisant disparaitre la surface terrestre sous des tonnes d’eau. Puis, pour une raison inconnue, ils sont repartis dans leurs étoiles, laissant derrière eux une planète morte (C’est malin ça, d’avoir transformé notre belle Terre en une gigantesque piscine sans frontières et de se barrer comme si de rien n’était !).

Désormais, les seigneurs des mers sous les ordres de leurs Thalassarques (Dérivé du mot Thalassa qui signifie, en grec ancien, océan) règnent en maîtres sur les océans et protègent les navires marchands des attaques des pirates. Mais cette mission a un coût et les seigneurs des mers passent chaque année dans les villes pour collecter les impôts (Décidément, quel que soit l’endroit où l’on se trouve et l’époque à laquelle on vit, il y a toujours quelqu’un pour nous taxer notre pognon !)

Aujourd’hui c’est au tour de la ville de Vythain de payer son tribut. Les quais sont vides, la population se terre dans ses habitations par crainte des Thalassarques. Seul le fougueux Dorvirr les attend de pied ferme. Il est bien décidé à repartir avec eux, à bord de leurs superbes navires (Et surtout parce qu’il en a marre de se faire chier comme un rat mort dans cette ville de pleutres). Avec avoir passé avec succès l’examen de passage, Dorvirr quitte la ville avec les marins. Une longue période initiatique est nécessaire au jeune homme avant de se faire accepter par ses nouveaux compagnons et il doit attendre son premier combat contre les pirates pour prouver sa valeur.

Robert Silverberg nous gratifie de quelques magnifiques descriptions de combats maritimes dans cette partie du livre. Dorvirr découvre lors de ses pérégrinations sur les flots, les mutants aquatiques (Race crée dans l’urgence par l’homme lors de la première attaque des Dhuchay’y). Et ce qui est pressentit dès le début de l’aventure (A condition d’avoir le nez fin, Hé,Hé) arrive bel et bien.

Les Daiwis reviennent sur Terre ! (Pourquoi ? L’auteur ne nous le dit pas ! Un peu cachotier Robert sur les motivations de ces extra-terrestres !) Comment va réagir la nouvelle population terrienne à cette deuxième attaque ? Pourra-t-elle refouler les envahisseurs, alors que leurs ancêtres n’y étaient pas arrivés malgré leurs machines de guerre sophistiquées ?

L’auteur nous réserve une fin de toute beauté avec son lot de combats épiques et de surprises en tout genre.
Qui va remporter cette lutte pour la suprématie sur Terre (ou Mer ?? je ne sais plus comment la nommer !).
A vos bibliothèques les amis et… souquez ferme.
Marc Supilami

Le bateau d’Harald approchait. À bord du Garyun, les rameurs de la plus haute rangée quittèrent leur poste. Comme le vent soufflait avec force en défaveur d’Harald, le Garyun pouvait manœuvrer avec seulement trois rangs de rames, libérant ainsi un peu plus d’une trentaine d’hommes pour combattre l’ennemi. Le Garyun hissa son pavillon de guerre : un pavillon rouge bordé de jaune remplaça le pavillon noir qu’arborait d’habitude Gowyn. Dovirr se dépêcha d’aller chercher son sabre et revint sur le pont. Le Thalassarque Gowyn émergea de l’écoutille qui menait à sa cabine et s’avança en armes, prêt à prendre son poste. Lysigon apparut, coiffé d’un splendide heaume incrusté de pierreries, tenant à la main une épée extraordinairement longue dont la lame brillait. Il s’avança pour se poster à la droite du Thalassarque.


6 commentaires :

  1. Merci pour ce compte-rendu de Thalassa de FR3 que je n'ai plus vu depuis longtemps, ça a bien changé ;-)
    Ah bon ce n'est pas ça ??
    Belle chronique Supi, de ce grand homme de la SF

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  2. Hello mon Supi, Suppôt de Satan ^^

    Intéressant ce reportage que je n'ai pas vu ! Thalassa nous fait dans l'anticipation, maintenant ?? On peut avoir le replay pour ne rien rater de l'invasion de la Terre qui va devenir Mer ? Jack Sparrows le pirate est-il présent ??

    Comment ça "tu sors" ??? :D

    Dommage que l'auteur n'en dise pas plus sur les motivation des p'tits hommes verts ou gris (pas de racisme dans les couleurs). Bon, il ne les connait peut-être pas lui même ! mdr

    On va souquer ferme, alors !

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  3. Silverberg est un des maîtres de la science fiction et pour ceux qui apprécient ce genre un auteur incontournable. Ce roman nous change un peu de nos chroniques habituelles et comme son édition date de 1981 on est certain que ce n'est pas un Service de Presse (SP) reçu gratuitement, ou alors il y a fort longtemps.

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  4. Bonjour les amis
    Je vous le confirme, ce n'est ni un reportage de la série Thalassa, ni un SP :)
    J'ai déjà lu plusieurs livres de Robert Silverberg qui est à mon avis l'un précurseurs de la Science-Fiction. Son premier roman date de 1955 !
    Il méritait bien une petite chronique :)

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  5. Un auteur que j'ai déjà lu "avant" ... du temps où la Terre était Mère ...
    Sans blague, j'ai apprécié cet auteur qui, il est vrai est incontournable en SF.
    Mais il y a belle lurette que je ne lis plus de sf ! Ah si, pardon, j'en ai lu un y'a pas si longtemps que ça !
    Merci Supi.

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  6. Comme je suis une feignasse et que je n'ai pas envie de pagayer, je vais passer mon tour sur celui-ci pour une fois (quoi veux juste dormir un peu). Superbe chronique comme bien trop souvent !

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