'> Fabebook: 07/28/13

dimanche 28 juillet 2013

La trilogie des verticales - Fabio. M Mitchelli






Je vais parler de cette trilogie en un seul commentaire vu que j'ai lu ces 3 livres d'une seule traite :
- La verticale du fou ;
- À la verticale des enfers ;
- La verticale du mal - Le dernier festin.


Mon avis :
Tout d'abord j'ai tout de suite été happée par l'histoire de Clarisse, jeune femme accidentée et assassinée par .... un chauffard ?
Le personnage de Clarisse n'est pas des plus sympathique ; elle est superficielle et légère, aime le sexe exagérément et n'hésite pas à être infidèle.
Toutefois l'écriture nous emmène dans la conscience de Clarisse, une conscience d'un être décédé qui dénoue le fil de ses souvenirs avec la souffrance de l'oubli et la rage de "se voir" ainsi écrasée, éparpillée, violentée, aussi bien du corps que de l'esprit.
Ses souvenirs lui reviennent par bribes, en saccades ... car son âme quitte son corps et l'appel de l'au-delà la déconnecte de sa mémoire.
Elle se souvient au fur et à mesure de l'horrible souffrance qui lui a été infligée et apporte une réponse quand aux responsables de sa mort.
Je vous laisse découvrir ce premier livre de la trilogie ...
Mais il est certain que je ne verrai plus jamais Gérard Depardieu de la même façon ...   Vous lirez pour quelle raison !


Au départ je trouvais que c'était un livre pour "fifilles" mais l'écriture de l'auteur est tellement bien construite et le suspens tellement bien installé que j'ai continué ma lecture et j'ai entamé le deuxième tome. Sans aucun regret !

Le deuxième livre nous entraîne dans le sillage d'assassins ; toujours en liaison avec la mort de Clarisse.
Les policiers qui mènent l'enquête, un "médium" Melvin Medeiros, qui s'entretient avec les décédés dans son "sommeil" et toujours le suspense qui nous prend aux tripes. Un tueur qui mange ses victimes, ce n'est pas rien !
Un Hannibal Lecter dans toute sa "splendeur".



Tous les ingrédients sont présents pour que ce soit un bon thriller.

Le dernier tome de la trilogie nous dévoile encore un peu plus le caractère sadique et infernal du (des) tueur(s).
L'auteur nous ballade en France, en Belgique et à Los Angeles.
La découverte de momies dans des sarcophages cachés dans des box nous laisse plongés dans l'horreur.
Isaac Kavarov l'assassin nécrophile et cannibale est-il vraiment aussi démoniaque que ses actes nous le font croire ?
Existe-t-il une "humanité" dans cet être abject ?
À Los Angeles Dale Tylon est un peintre de génie, ses toiles se vendent comme des petits pains mais à prix d'or.
Quel lien Dale a-t-il dans cette histoire ? C'est encore une partie du suspens que nous livre sur un plateau Fabio Mitchelli.
Tout ceci nous amène vers la fin de cette histoire sanglante, épouvantable et sans concession.


Je suis surprise par la toute fin de l'histoire et je dois bien l'avouer ... assez déçue !
Ceci n'engage que moi, c'est seulement mon avis à propos de l'épilogue.
Cela n'empêche pas que j'ai adoré lire cette trilogie.
Je vous conseille donc "La trilogie des verticales" sans hésitation.


Fabe

La verticale du fou
Clarisse est morte. Elle ouvre les yeux sur son corps mutilé, entouré par la police scientifique qui s'affaire sur la scène de crime de son propre meurtre. La vision est dure. Choquante. Le décor sinistre. Dans cet état d'exo-conscience, elle fait alors un come-back sur sa vie passée. Dans une affliction particulière, dérangeante, elle reconstruit le puzzle de sa vie. Elle va vivre ses derniers instants post-mortem dans une bien singulière situation : celle de refaire à l'envers le chemin des heures qui ont précédé sa mort, afin de pouvoir confondre son propre meurtrier. La police scientifique est formelle : le meurtrier de Clarisse a déposé son corps à plusieurs kilomètres des lieux du crime, pour s'adonner à des pratiques nécrophiles sur celui-ci. Chris, le jeune lieutenant de police affecté sur cet étrange homicide, va se retrouver lui aussi face à une situation qui le dépasse : la femme qu'il aimait, celle pour qui sa vie allait basculer, se trouve sous ses yeux, atrocement mutilée. Peu avant sa mort, Clarisse avait entretenu une relation enflammée avec le jeune flic. Dans une curieuse atmosphère, trois destins vont alors se croiser, s'enchevêtrer pour enfin révéler toute la complexité de leurs existences tourmentées. En parallèle, la conjonction sordide d'affaires criminelles jamais élucidées va également ressurgir, révélant toute la noirceur de la folie humaine et l'infini de ses troubles...

A la verticale des enfers
Six mois après le terrible drame de la mort de Clarisse, Chris Lanzmann, Lieutenant de police à la criminelle, met fin à ses jours en se jetant du haut des trente mètres de son immeuble. Hébété, au moment de l?impact de son corps sur le trottoir, le jeune flic aperçoit des corps humains, flottant à quelques mètres du sol. Lanzmann ne comprend pas la symbolique de cette vision, encore moins la raison pour laquelle il possède toujours sa conscience?
Sohan Ordell, le flic chargé de l?enquête de vérification concernant le suicide de Chris Lanzmann, décèle alors avec l?aide du jeune médium Melvin Meideiros, que l?ex amant de Clarisse n?avait pas les mains aussi propres qu?on le disait. Peu à peu, les enquêteurs découvrent que l?investigation les rapproche ostensiblement d?une effroyable affaire : les corps de plusieurs jeunes femmes sont retrouvés horriblement mutilés, dans une représentation cauchemardesque du Vitruve de Léonard de Vinci.
Qui sont ces êtres avec lesquels Lanzmann communique ? De quoi l?ex-flic était-il coupable ? Qui est l?étrange gérant de la boutique du Papillon Noir ?
Un infernal jeu de piste les mènera tous aux confins du physique, à mi-chemin entre le réel, le cauchemar et la folie?

La verticale du mal - le dernier festin
Dans tous ses avatars, si le Mauvais possède la plus infernale des laideurs, elle est intérieure, cachée à l’œil des mortels ; ne reste apparente que sa somptueuse beauté, appât irrésistible pour les humains qui sont le seul gibier digne de cet extrême prédateur. Dale Tylon, le personnage central, en est la plus parfaite incarnation dans ce nouveau thriller –dernier volet de la trilogie des Verticales, de Fabio Mitchelli. Avec La verticale du mal l’auteur nous entraîne dans une nouvelle forme d’addiction au tréfonds des pires pulsions qui soient. La peinture qu’il nous offre ici, digne des grands tableaux du Baroque flamboyant, est véritablement une porte qui s’ouvre à une autre dimension, celle, absolue, de ce que l’esprit humain souhaiterait que certaines choses restent à jamais inconcevables… Et pourtant… Fabio M. Mitchelli signe ici son dernier thriller de la trilogie des Verticales, dont le premier opus « La verticale du fou » est toujours classé dans les meilleures ventes des livres électroniques en France. La verticale du mal s'inscrit dans l'écriture de l'auteur comme un final majeur.

Fabio M. Mitchelli est né le 30 septembre 1973, à Vienne en Isère. Après avoir suivi un cursus jazz à L’A.I.M.R.A. (Association pour l'information musicale Rhône-Alpes), à Lyon, il évoluera sur la scène musicale pendant près de dix ans en tant que saxophoniste. Passionné de littérature fantastique depuis l’adolescence, Fabio M.Mitchelli ébauchera ses premiers textes après la lecture de Double assassinat dans la rue morgue d’Edgar Allan Poe. Dès l'âge de 15 ans, il écrit de nombreuses nouvelles, essais, poésies et romans. Ses textes se nourriront des lectures de Stephen King, Thomas Harris, Jean-Christophe Grangé et surtout de Maurice G. Dantec, dont Les Racines du mal fut pour lui une révélation en 1996.

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