'> Fabebook: janvier 2013

vendredi 11 janvier 2013

La vérité sur l'affaire Harry Quebert



Quatrième de couverture :
À New York, au printemps 2008, lorsque l'Amérique bruisse des prémices de l'élection présidentielle, Marcus Goldman, jeune écrivain à succès, est dans la tourmente : il est incapable d'écrire le nouveau roman qu'il doit remettre à son éditeur d'ici quelques mois.
Le délai est près d'expirer quand soudain tout bascule pour lui : son ami et ancien professeur d'université, Harry Quebert, l'un des écrivains les plus respectés du pays, est rattrapé par son passé et se retrouve accusé d avoir assassiné, en 1975, Nola Kellergan, une jeune fille de 15 ans, avec qui il aurait eu une liaison.
Convaincu de l'innocence de Harry, Marcus abandonne tout pour se rendre dans le New Hampshire et mener son enquête. Il est rapidement dépassé par les événements : l'enquête s'enfonce et il fait l'objet de menaces. Pour innocenter Harry et sauver sa carrière d écrivain, il doit absolument répondre à trois questions : Qui a tué Nola Kellergan ? Que s'est-il passé dans le New Hampshire à l'été 1975 ? Et comment écrit-on un roman à succès ?  Sous ses airs de thriller à l'américaine, La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert est une réflexion sur l'Amérique, sur les travers de la société moderne, sur la littérature, sur la justice et sur les médias. 

 Mon avis :
Je viens enfin de finir ce livre qui avait tant attisé ma curiosité suite aux nombreux articles dans les médias et aussi par ce que j'aime ce genre de livre.
Je l'ai lu sans aucuns a priori et je ne me suis pas trop attardée sur les révélations de l'histoire avant d'ouvrir la première page.
L'histoire en elle même est très bien ficelée, l'enquête par l'écrivain et le sens de l'amitié qui l'anime est très bien rendu au fil des pages.
L'intrigue est à rebondissements continus et le mot de la fin n'est dévoilé qu'à la fin...je m'explique :  j'ai horreur de deviner l'entourloupe qui se trame et a force de lire des policiers, thrillers ou autre suspense je constate que souvent je devine au moins ou l'auteur va m’emmener.
Ici ce n'est pas le cas, je n'ai pas deviné la fin. Pour moi c'est un plus !
Donc, j'ai aimé ce livre.
Seul bémol qui m'a un peu gênée, c'est la façon désuète dont Nola s'exprime. Le contexte année 1975 était tout autre.
En 75 je peut vous assurer que les jeunes filles de 15 ans ne parlais pas comme cela. Même dans le contexte de la personnalité de Nola c'est très peu convainquant.
Imaginez-vous ...c'était 6 ans après Woodstock.  Même en Amérique profonde je ne pense pas qu'on s'exprimait "encore" de cette manière.
Cela ne m'a toutefois pas empêchée d'apprécier toutes les pages et je n'ai rien zappé en diagonale !

Quand à la polémique autour du livre "La tache" de Philip Roth dont se serait inspiré Joël Dicker, je préfère ne rien dire et lire le livre pour vous faire connaître mon impression...après !
Je ne me précipiterai pas pour le faire et quand à moi, mon avis perso est que Joël Dicker nous a fait un beau et bon livre !


Fabe